Les autorités iraniennes sont prêtes à fournir à la Russie des données sur les mécanismes permettant de contourner les sanctions étrangères.
Selon RIA Novosti, des options pour contourner les sanctions russes sont proposées par le directeur adjoint de la Banque centrale d’Iran, Mohsen Karimi.
Selon lui, l’Iran est basé sur une vaste expérience de travail sous sanctions, ce qui permet de s’éloigner des diktats économiques et politiques américains, ainsi que des pressions des autres pays.
L’Iran a une riche expérience dans ce domaine. Malgré le fait que toutes sortes de sanctions ont été introduites contre la République islamique, jusqu’à l’embargo sur le pétrole, l’économie de ce pays non seulement ne s’est pas effondrée à des valeurs destructrices, mais affiche souvent une croissance importante, malgré les difficultés ces dernières années.
Depuis qu’elle a reconnu les deux républiques du Donbass, Donetsk et Lougansk et qu’elle a lancé l’opération militaire en Ukraine, en février 2022, la Russie fait l’objet de sanctions sans précédent dans l’histoire, compte tenu du rythme auquel elles ont été prises. Elle s’ajoutent à celle qui avaient été prises en 2014 lors de son annexion de la Crimée après le référendum fait auprès de sa popualtion.
Elles sont imposées principalement par l’Union européenne, le Royaume-Uni et les Etats-Unis et certains pays d’Asie.
Outre le gel des avoirs des députés de la douma et des milliardaires russes et leur interdiction de séjourner en Europe, des sanctions sont imposées au secteur financier russe, et de nombreuses banques russes se sont vue exclues du système SWIFT, le réseau de messagerie interbancaire mondial.
Près de 300 milliards de dollars des réserves en devises dont la Russie disposait à l’étranger ont été gelés depuis fin février
Source: Médias