La nervosité était à son comble mardi matin sur les marchés boursiers, dans un contexte inflationniste qui s’aggrave avec la montée continue des prix des matières premières tandis que la situation géopolitique reste très imprévisible.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, qui avait frôlé les 140 dollars en début de séance asiatique lundi, poursuivait sa hausse mardi matin, au-dessus des 125 dollars. Quant au baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en avril, il s’échangeait au-dessus de 120 dollars.
Le prix du nickel continuait sa course folle mardi matin, grimpant même brièvement au-dessus de 100.000 dollars la tonne en séance, les investisseurs craignant que la Russie ne puisse plus exporter sa production. Et face à cette envolée le marché londonien a été contraint de suspendre le cours du nickel en milieu de matinée.
A ce stade, les investisseurs peinent à entrevoir une issue au conflit compte-tenu des conditions préalables à tout dialogue posées par Moscou, à savoir l’acceptation par Kiev de la démilitarisation de l’Ukraine et un statut neutre pour ce pays.
Les valeurs minières fortement exposées à la Russie, extrêmement volatiles et dont la valeur a fondu depuis le début de la guerre en Ukraine, rebondissaient mardi, Evraz gagnant 34,61% à 103,65 pence et Polymetal International grimpant de 15,91% à 200 pence.
A Paris, même tendance pour Eramet (+5,33%) et Aperam (+4,73%).
Source: AFP