Deux jours après avoir annoncé avoir chassé un sous-marin américain de ses eaux territoriales dans l’Océan pacifique, Moscou a menacé d’ouvrir le feu sur les navires et les sous-marins étrangers qui pénètrent illégalement dans ses eaux territoriales, a rapporté l’agence de presse Interfax.
« Une telle décision ne sera prise qu’au plus haut niveau », a ajouté un haut responsable militaire russe cité par l’agence.
Le 12 février dernier, Moscou a affirmé que sa flotte navale a chassé un sous-marin américain dans ses eaux territoriales de l’océan Pacifique. Ce que Washington a démenti.
Selon les nouveaux détails fournis par les médias russes sur cet incident, les marins de la frégate « Maréchal Chapochnikov » ont utilisé la station d’eau Polynom pour suivre le sous-marin nucléaire américain de classe Virginia. Celui-ci avait été identifié grâce à un suivi hydroacoustique moderne, lorsqu’il s’est approché des côtes russes à une distance de plus de 12 milles marins, violant la frontière d’État dans la région des îles Kouriles.
Selon le site Internet russe RG, le but du sous-marin aurait été d’espionner les navires de la flotte du Pacifique qui menaient des exercices sur place.
Après la découverte du sous-marin, la frégate « Maréchal Chapochnikov » a activé les installations d’avertissement de bombardement en profondeur et la station sonar Polinum.
Les experts militaires estiment selon le site que le sous-marin américain qui était censé entendre l’activité du navire anti-sous-marin russe l’a laissé s’approcher et ne s’est pas immédiatement enfui pour l’éviter. Après sa découverte, le sous-marin a utilisé un simulateur de mouvement pour s’échapper des eaux territoriales russes.
Le mois passé, le ministère russe de la Défense avait annoncé que la marine russe mènera une série d’exercices massifs au cours des mois de janvier et février, dans toutes les zones comprises sous la responsabilité des flottes russes. Il avait précisé qu’environ 10 000 soldats, 140 navires de guerre et navires de soutien, plus de 60 avions et 1 000 unités d’équipement militaire allaient participer aux exercices.
Source: Médias