S’exprimant en présence des membres de la famille de l’ex-chef de la force al-Qods le général martyr Qassem Soleimani, le guide suprême iranien a affirmé que les auteurs de son assassinat sont promis au dépotoir de l’Histoire. Il a reçu a la même occasion l’une dernière lettre du général implorant le martyre.
« Les assassins du général Qassem Soleimani à l’instar de Trump et Cie seront oubliés par l’Histoire, ils seront enterrés dans son dépotoir après leur avoir infligé le châtiment qui leur est du en raison de leur crime », a dit l’imam Khamenei durant la rencontre organisée le samedi 1er janvier en présence aussi du chef actuel de la force al-Qods Ismail Qaani, a l’occasion de la seconde commémoration de son martyr.
Qassem Soleimani avait été tué dans un raid américain revendiqué par le président Donald Trump en personne, le 3 janvier 2020, aux côtés d’Abou Mahdi al-Mohandes, le numéro deux du Hachd al-Chaabi irakien et de dix de leurs compagnons iraniens et irakiens.
« Par la bénédiction du sang du martyr Soleimani, les Américains ont déguerpis d’Afghanistan », a-t-il ajouté
« Et ils font semblant qu’ils sont sortis d’Irak et parlent d’un rôle consultatif. Mais les Irakiens devraient suivre cette affaire avec intelligence », a-t-il poursuivi.
Selon lui, la mort du général Soleimani n’a fait que renforcer l’axe de la résistance.
« Le martyr Soleimani est devenu le symbole de l’espoir, de la confiance en soi, du courage, de la persévérance et de la victoire dans la région », a-t-il souligné.
Et de poursuivre : « il est devenu l’icône à suivre des jeunes de la région, sa personnalité est la plus nationaliste en Iran et la plus internationaliste dans le monde islamique. Les Jeunes de la région le prennent en exemple ».
Selon les médias iraniens, la famille du martyr Soleimani a offert à l’ayatollah Khamenei un tableau dans lequel est affichée une lettre aggrandie qu’il avait écrite en s’adressant à son tueur, implorant le martyre.
« Je cherche mon tueur. Comme je brûle de le voir. C’est lui qui fera parvenir au sommet du bonheur. Je t’en supplie viens. Je perds patience. Viens à moi… avec ton couteau aiguisé, tranchant. Mon cou est prêt pour être égorgé. Mon sang est prêt pour couler et déborder de mon corps ».
Source: Médias