L’Iran a commencé le processus d’enrichissement de l’uranium de 20 % avec des centrifugeuses avancées dans son installation de Fordo, a révélé le mercredi 1er décembre l’organisme de surveillance nucléaire de l’ONU.
Cette révélation intervient alors que Téhéran discute actuellement avec les grandes puissances à Vienne d’un retour à l’accord sur son programme nucléaire conclu en 2015.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a observé mardi que l’Iran a introduit de l’hexafluorure d’uranium enrichi jusqu’à 5 % dans 166 centrifugeuses IR-6 à Fordo pour l’enrichir jusqu’à 20 %, a indiqué l’organisation dans un communiqué, cité par les médias israéliens.
Dans un rapport publié le mois dernier, l’AIEA a indiqué que l’Iran faisait fonctionner 166 machines IR-6 à Fordo sans conserver le produit enrichi.
Après cinq mois de pause, les négociateurs sur le nucléaire iranien se sont retrouvés lundi à Vienne dans un climat jugé « positif », même s’il reste de nombreux obstacles pour ressusciter rapidement l’accord international de 2015.
Rappelons que l’accord sur le nucléaire conclu en 2015 offrait à Téhéran la levée d’une partie des sanctions affectant son économie en échange d’une réduction drastique de son programme nucléaire.
Mais les Etats-Unis ont quitté le pacte en 2018 et rétabli des sanctions. En retour, la République islamique a progressivement abandonné ses engagements.