Le Royaume a décidé de lancer un nouveau cycle de guerre contre le Liban, qui n’aura pas de limite, à moins que les États-Unis, et pas quelqu’un d’autres, n’interviennent, c’est ce qu’ont rapporté des personnalités libanaises en contact avec les dirigeants saoudiens.
La position de Riyad peut être résumée comme suit :
Premièrement: Riyad considère la démission du ministre de l’Information, Georges Qordahi, comme un « cadeau » insuffisant. Au contraire, il souhaite que le gouvernement se réunisse et annonce une position unifiée dénonçant la politique du Hezbollah.
Deuxièmement: Il y a un grand mécontentement saoudien envers le président Najib Mikati, qui se fie au soutien américain. Ryad refuse de l’accueillir ou de répondre aux demandes de médiation qu’il propose.
Troisièmement: Les Saoudiens partagent une attitude négative envers de nombreux dirigeants au Liban, y compris les dirigeants sunnites traditionnels, voire le Grand Mufti de la République, Cheikh Abdul Latif Derian. Selon eux, les dernières positions du Mufti n’étaient pas à la hauteur de leurs requêtes.
Quatrièmement: Les Saoudiens confirment qu’ils prendront des mesures supplémentaires qui seront annoncées successivement et au moment opportun.
Cinquièmement: les Saoudiens répètent qu’ils parient sur les élections législatives pour changer la donne au Liban. Ils ont commencé, pour la première fois, à évoquer des élections présidentielles. Ils considèrent que la compétition ne se limiterait pas à Joseph Aoun, Gebran Bassil et Souleiman Franjieh, mais à d’autres dont Samir Geagea et Sami Gemayel.
Source: Traduit à partir d'AlAkhbar