L’Iran attend de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) qu’elle condamne une « opération de sabotage » attribuée à ‘Israël’ ayant visé en juin un centre nucléaire, a indiqué mardi 5 octobre l’agence officielle Irna.
Le 23 juin, l’Iran avait affirmé avoir déjoué une opération de « sabotage » contre un bâtiment de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) près de Karaj, à 50 kilomètres de Téhéran, faisant état de l’ouverture d’une enquête.
« Selon le chef de l’OIEA, le complexe Tesa à Karaj a été l’objet d’un acte terroriste du régime sioniste et l’AIEA doit donc d’abord clarifier sa position sur cet incident », a rapporté Irna.
« Les représentants de l’AIEA tant à Téhéran et à Vienne ont été informés que ce centre avait été gravement endommagé en particulier les caméras qui y étaient installées », avait affirmé dimanche à la presse le chef de l’OIEA Mohammad Eslami.
« C’est regrettable que ni l’AIEA ni les autres pays qui nous font des reproches ne condamnent pas cet acte terroriste », avait-il-ajouté.
Dans un rapport fin septembre, l’AIEA se plaignait de s’être vu refuser « l’accès indispensable » à ce site. Mais selon la République islamique celui-ci n’était pas « concerné » par un accord conclu quelques jours plus tôt avec l’AIEA.
« Au cours des discussions à Téhéran et à Vienne, l’Iran a indiqué que les équipements liés au complexe Tesa n’étaient pas concernés » par l’accord, avait écrit sur Twitter l’ambassadeur d’Iran auprès de l’AIEA, Kazem Gharibabadi.
L’Iran a accusé à plusieurs reprises son ennemi israélien de saboter son programme nucléaire et d’avoir assassiné plusieurs de ses chercheurs dans ce domaine, notamment l’éminent physicien nucléaire Mohsen Fakhrizadeh.
Source: Avec AFP