Les images douloureuses du Palestinien Hijazi al-Qawasimi en train de faire ses adieux à son fils aîné de 11 ans atteint d’un cancer ont révélé au grand jour une fois de plus l’atrocité de l’occupation israélienne.
A l’aube du mardi 14 septembre, des dizaines de soldats israéliens ont perquisitionné la maison des Qawasimi dans la ville d’al-Khalil Hébron et ont capturé Hijazi (38 ans).
« C’est la cinquième fois qu’il est capturé. C’est vraiment difficile de perdre le pilier de la maison dans ces circonstances difficiles », a dit son épouse Bayane al-Natché pour la télévision qatarie al-Jazeera.
Selon elle, Hijazi a été arrêté pour la simple raison qu’il refuse de collaborer avec l’occupation israélienne.
« Cela fait un certain temps qu’ils exercent des pressions sur lui pour qu’ils collaborent avec eux. Ils veulent qu’il soit un traitre de sa patrie. Mais il a toujours refusé. Alors ils ont fait pression sur lui par la maladie de son fils et lui ont interdit de voyager pour poursuivre son traitement », a-t-elle raconté pour la télévision qatarie al-Jazeera.
Les autorités de l’occupation israélienne profitent souvent des cas de maladies difficiles en leur imposant à eux ou à leur proches de collaborer avec elles, en échange de l’hospitalisation du malade dans les hôpitaux israéliens, de son passage sur les check-points israéliens ou de son voyage à l’étranger.
Ahmad souffre d’un cancer dans les os depuis 9 mois. Une opération d’ablation d’une partie de l’os du pied droit lui a été faite dans un hôpital turc le mois de juillet dernier, a indiqué son oncle Ziad.
Il aurait dû subir une séance de son traitement chimique à l’hôpital al-Matlaa a al-Qods Jérusalem le mardi mais il a été ajourné en raison de l’arrestation de son père, a-t-il poursuivi.
Selon lui, son état de santé est très fragile et il ne peut pas marcher.
« J’aurais tellement voulu qu’il vienne avec mois à l’hôpital qu’il soit à mes côtés ; il est mon soutien et celui que j’aime le plus », a confié Ahmad dans une interview pour Al-Jazeera. Son père l’avait accompagné en Turquie.
Sur sa page Facebook, il avait écrit : « Je reviens à Dieu, Il est le meilleur support. L’armée de l’occupation a arrêté mon père. Que Dieu te libère pour que tu nous reviennes ».
Sur les réseaux sociaux et dans les médias, sa photo, alité dans un canapé, le crâne dégarni, alors que son père l’embrassait avant son arrestation a immortalisé la cruauté des occupants israéliens.
Source: Divers