Au moment où le Liban s’apprête à l’entrée imminente du carburant iranien pour alléger les pénuries d’essence et de diesel, une délégation du Congrès américain s’est entretenu, mercredi 1 septembre, avec plusieurs dirigeants libanais.
Pour les membres de la délégation, dirigée par le sénateur Chris Murphy, Washington « chercherait à résoudre la crise du carburant au Liban », prétendant « qu’il n’est pas nécessaire d’importer du pétrole iranien ».
Une déclaration similaire à celle prononcée par l’ambassadrice américaine à Beyrouth, Dorothy Shea, quelques heures après un discours du secrétaire général du Hezbollah annonçant le lancement du premier navire iranien chargé du carburant.
«Il n’est pas nécessaire que le Liban dépende du carburant iranien, car tout carburant transporté à travers la Syrie sera soumis à des sanctions», a en outre averti Murphy.
Les membres de la délégation de la commission des affaires étrangères du Congrès américain, se sont entretenus avec le président de la République, le général Michel Aoun, le président du Parlement Nabih Berri, le Premier ministre désigné Najib Mikati, le chef d’état-major de l’armée le général Joseph Aoun, ainsi que des « représentants de la société civile », selon un communiqué de l’ambassade américaine.
Quelques minutes avant leur départ à Israël, la délégation a tenu une conférence de presse à l’aéroport de Beyrouth, au cours de laquelle le sénateur Richard Blumenthal a déclaré que « le Hezbollah est un cancer qui doit être éradiqué ». Ce dernier a devancé les résultats des élections législatives qui se tiendront en 2022, en prétendant que le scrutin « amènera de nouvelles personnes et militants au pouvoir ».
Source: Traduit à partir d'AlAkhbar