Après avoir participé à la conférence de Bagdad pour la coopération et le partenariat, le ministre iranien des Affaires étrangères s’est rendu en Syrie ou il s’est entretenu avec le président Bachar al-Assad.
M. Hossein Amir-Abdollahian a tenu à informer le dirigeant syrien de la teneur du sommet de Bagdad auquel ce dernier n’avait pas été convié.
Avant de quitter Téhéran pour Bagdad le samedi 28 août, il s’est plaint que la Syrie n’avait pas été invitée au sommet, déclarant : « Cependant, nous sommes en contact et tenons des consultations avec les dirigeants syriens sur la sécurité et le développement durable de la région ».
Durant la rencontre à Damas, les deux hommes ont évoqué la coopération régionale et internationale entre les deux pays alliés.
M. Amir-Abdollahian a évoqué la coopération économique entre l’Iran et la Syrie, soulignant la nécessité d’activer la Commission conjointe de coopération économique et d’autres mécanismes connexes existants, selon le site Internet du ministère iranien des Affaires étrangères.
Selon l’agence syrienne officielle Sana, le président al-Assad et le ministre iranien ont discuté des mesures prises par la Syrie et l’Iran pour renforcer la coopération bilatérale afin d’atteindre un niveau plus élevé de partenariats aux différents niveaux, notamment dans le domaine économique et commercial, d’une manière qui permet aux deux peuples de continuer à faire face aux répercussions de l’embargo et des sanctions imposées aux deux pays comme résultat de leur attachement à leur souveraineté et à l’autonomie de leurs décisions.
Le ministre iranien des Affaires étrangères avait auparavant rencontre son homologue syrien Fayçal al-Mokdad.
« Les dirigeants des deux pays prendront conjointement de grandes mesures pour faire face au terrorisme économique et réduire la pression sur notre peuple », a déclaré Amir-Abdollahian, cité par Sputnik, sans plus de détails sur les mesures qui seraient prises lundi.
Il a décrit la Syrie comme une « terre de résistance », louant la façon dont Téhéran et Damas pourraient travailler ensemble sur le terrain et remporter la victoire ensemble.
Faisant tous les deux partie de l’Axe de la résistance, ces deux pays font face à des pressions et des sanctions américaines et occidentales énormes qui ne les ont toutefois pas amenés à changer leurs politiques.
Source: Divers