Le représentant permanent de l’Iran aux Nations Unies à Vienne, Esmail Baghae- Hamaneh, a exigé une condamnation des assassins du commandant de la Force al-Qods du Corps des Gardiens de la révolution, le lieutenant-général Qassem Soleimani qualifiant son assassinat de « terrorisme d’État ».
Dans son discours le jeudi 1er juillet, lors de la 47e réunion du Conseil des droits de l’homme, Baghaei-Hamaneh a qualifié de « légère en nature » l’expression « assassinat arbitraire » utilisée dans le document du Rapporteur spécial des Nations Unies sur l’assassinat du martyr Soleimani.
Selon lui, « l’utilisation de ce terme ne devrait pas conduire à une sous-estimation de la gravité et de l’horreur de cet acte illégal qui relève du terrorisme d’État », ajoutant que « l’assassinat de Soleimani, le véritable défenseur des droits de l’homme et opposant à l’occupation et au terrorisme de Daech était un acte brutal, arbitraire, injuste et illégal ».
« Cet acte était un crime international qui menaçait la paix et la sécurité internationales », a-t-il insisté.
Il a poursuivi : « sont clairement évidentes l’implication de l’administration américaine et la responsabilité personnelle des personnes impliquées dans cet assassinat criminel, y compris ceux qui ont donné l’ordre de l’exécuter. »
Le représentant permanent de l’Iran a ajouté : « le peuple iranien, pour qui le commandant Soleimani est le symbole du soldat parfait, ainsi que tous les peuples de la région qui doivent leur libération de Daech à ses sacrifices, ne renonceront jamais à demander justice pour ce crime odieux ».
Baghaei-Hamaneh a dit s’attendre à ce que « les mécanismes des droits de l’homme et les institutions compétentes soient conscients de ce crime odieux et de ses répercussions sur le long terme, aussi bien sur la souveraineté du droit, que sur les droits de l’homme et la dignité ».
Selon lui, ils devraient être conscients qu’il s’agit « d’un exemple flagrant de non-droit et d’abus des droits fondamentaux à la vie ».
Le chef de la force al-Qods a été tué le 3 janvier 2020 dans un raid américain au côté du chef-adjoint des Forces de mobilisation populaires (MGP) du Hachd al-Chaabi et de 10 de leurs compagnons.
Son assassinat avait été annoncé en grande pompes par l’ex-président américain Donald Trump.
L’année dernière, Agnès Callamard, l’ancienne rapporteur des Nations Unies dans le domaine des assassinats illégaux, a jugé que les Etats-Unis ont commis un assassinat arbitraire, en violation des lois internationales et de la Charte des Nations Unies.
Source: Médias