Les médias israéliens ont rapporté que de nombreuses familles juives ont quitté la ville de Lod (Al-Led) située dans les territoires palestiniens occupés en 1948, après les récents événements avec les Palestiniens.
Selon la chaîne israélienne Kan, la tension existe toujours dans la ville même après que les manifestations se sont calmées dans toute la Palestine occupée, soulignant que les familles juives ont du mal à rentrer chez elles.
La chaîne a diffusé le clip d’un colon de Lod, dans lequel il dit que « le front de Gaza est plus sûr pour son fils soldat (dans l’armée d’occupation) que de retourner à Lod. »
Au cours des dernières semaines, la ville de Lod a été le théâtre d’une escalade des manifestations palestiniennes en soutien aux Jérusalémites qui faisaient l’objet d’une campagne de répression par les gardes-frontières de l’occupation israélienne, pour entraver leur accès à la mosquée al-Aqsa et l’esplanade des mosquées durant le mois de Ramadan. Ils ont aussi exprimé leur solidarité avec les habitants palestiniens du quartier Cheikh Jarrah qui étaient menacés d’expulsion sur un arrêt du Tribunal de Jérusalem.
Des dizaines de voitures israéliennes ont été incendiées et la police de l’occupation a évacué les colons de la ville, craignant pour leur vie.
Le maire israélien de Lod, Yair Ravivo, avait alors lancé un cri d’alarme, assurant « avoir complètement perdu le contrôle de la ville et les rues sont témoins d’une guerre civile ». Le ministre israélien de la Sécurité Benny Gantz y a déclaré l’état d’urgence alors que faisait rage le conflit militaire qui avait éclaté entre les factions de la résistance palestinienne dans la bande de Gaza et l’entité sioniste et qui s’est poursuivi pendant 11 jours.
Source: Médias