La Commission électorale israélienne a publié, jeudi soir 25 mars, les résultats définitifs du quatrième scrutin qui a eu lieu mardi.
Avec 99.5% des bulletins dépouillés, aucun bloc n’est pour l’heure en mesure de former un gouvernement. L’impasse politique semble se poursuivre après deux ans de tentatives électorales.
Le clan pro-Netanyahu n’a pas réussi à obtenir la majorité requise. Il dispose de 52 sièges tandis que les partis opposés à Netanyahu ont obtenu 57, ont rapporté les médias israéliens.
Le parti de droite Yamina (avec 7) et le parti islamique Ra’am (avec 4), ne se sont engagés dans aucun des deux camps.
Benjamin Netanyahu aurait besoin du soutien d’un des deux partis pour obtenir une faible majorité, mais la coopération entre l’extrême droite et le parti Ra’am semble pratiquement impossible.
Pendant ce temps se forme une « coalition de changement » entre les partis de l’opposition : Yesh Atid, Kakhol Lavan, Yamina, Yisrael Beitenu, le parti travailliste, Nouvel Espoir et Meretz aurait 58 voix, et nécessite le soutien de Ra’am ou de la Liste arabe commune (6 sièges).
En réaction à la publication des résultats des élections, le parti Likoud de Netanyahu a qualifié de bloc antidémocratique, le ‘bloc de changement’ qui est en train de se former entre les partis de l’opposition pour le remplacer.
Pour sa part, le chef du parti laïc Ysrael Beteinou, Avigdor Lieberman a également soutenu une initiative visant au « changement », affirmant dans un communiqué qu’il ferait « tout » pour empêcher une cinquième élection.
« Je suis résolu à faire tout ce que je peux pour empêcher de nouvelles élections. La première étape passe par un projet de loi qui empêcherait un membre de la Knesset inculpé d’être candidat à un gouvernement (en allusion à Netanyahu). J’attends de tous les partis qui espèrent le changement, dont on parle depuis des mois, qu’ils assument leurs responsabilités et adhèrent à ce projet de loi, » a-t-il déclaré.