Plusieurs chasseurs israéliens ont escorté deux bombardiers B-52 Stratofortress de l’US Air Force dans l’espace aérien israélien, a annoncé Tsahal ce lundi 8 mars dans un communiqué.
« Des avions de combat F-15 de Tsahal ont escorté deux bombardiers américains B-52 dans l’espace aérien israélien. Ce vol est une autre étape de la coopération stratégique avec les forces américaines, qui est une pierre angulaire du maintien de la sécurité du ciel d’Israël et du Moyen-Orient.
Quatrième mission de bombardiers US au Moyen-Orient en 2021
Le Commandement central des forces armées américaines (CENTCOM) a confirmé ce lundi 8 mars que deux de ses bombardiers stratégiques avaient effectué le 7 mars un vol sans escale au Moyen-Orient, le quatrième depuis le début de l’année. Les vols précédents ont eu lieu les 7, 17 et 27 janvier.
Accompagnés d’avions ravitailleurs KC-135R et KC-10A, les B-52 ont survolé Gibraltar, la Méditerranée, Israël, la Jordanie, l’Arabie saoudite et le golfe Persique au sud de l’Iran. Pendant leur mission, les bombardiers ont été escortés par des avions israéliens, saoudiens et qataris, précise le Pentagone.
La mission, organisée sur fond d’aggravation des relations entre Washington et Téhéran, avait clairement le caractère d’une démonstration de force, à en juger d’après les transpondeurs allumés qui indiquaient la route et le type d’aéronef, ont noté à ce propos plusieurs sites américains et britanniques qui surveillent les déplacements d’avions militaires.
Relations tendues entre les USA et l’Iran
Le 5 mars, le Président Joe Biden a prolongé les sanctions américaines contre l’Iran adoptées en 1995, notant que les actions et la politique de Téhéran «présentent toujours une menace pour la sécurité nationale, la politique extérieure et l’économie des États-Unis».
Fin février, deux chasseurs F-15 de l’armée de l’air américaine ont détruit neuf sites à la frontière syro-irakienne, qui avaient été utilisés, selon le Pentagone, par des milices pro-iraniennes. Le Pentagone a déclaré avoir mené ces frappes «en réaction aux récentes attaques» et menaces contre les représentants des États-Unis et de la coalition internationale en Irak.
Source: Sputnik