Plus d’Américains ont péri de la Covid-19 que sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale, de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre du Vietnam combinés, écrit le New York Times.
Le média The Straits Times précise que «les nouveaux cas de virus sont en forte baisse», que «les décès ralentissent et les vaccins sont régulièrement administrés», tout en soulignant que «les variants émergents du virus [Covid-19] suscitent des inquiétudes et [qu’] il faudra peut-être des mois avant que la pandémie ne soit contenue».
Le virus a atteint tous les coins de l’Amérique, dévastant les villes denses et les comtés ruraux. À l’heure actuelle, environ un Américain sur 670 en est mort. A New York, plus de 28.000 personnes sont mortes du virus – soit une personne sur 295. Dans le comté de Los Angeles, qui a perdu près de 20.000 personnes à cause de la Covid-19, environ une personne sur 500 est décédée du virus. Dans le comté de Lamb, au Texas, où vivent 13.000 personnes dispersées sur une vaste étendue de 2.590 km2, une personne sur 163 est décédée du virus.
Il y a un an, alors que le coronavirus s’installe aux Etats-Unis, peu d’experts de la santé publique ont prédit que son nombre de morts grimperait à une hauteur aussi terrible.
Le journal de New York rappelle que lors d’un briefing à la Maison Blanche du 31 mars, le Dr Anthony S.Fauci, le plus grand spécialiste des maladies infectieuses du pays, et le Dr Deborah L.Birx, qui coordonnait la réponse au coronavirus à l’époque, ont annoncé que le virus pourrait tuer jusqu’à 240 000 Américains. Moins d’un an plus tard, le virus a tué plus du double de ce nombre.
Pour marquer le franchissement de ce cap des 500.000, le New York Times a publié une «une» choc. Chaque point noir sur l’infographie représente une vie perdue à cause de l’épidémie.
Source: Observateur continental