Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, est arrivé samedi 20 février à Téhéran, à la veille d’une échéance fixée par l’Iran pour la levée des sanctions américaines.
La date limite du 21 février a été décidée par le Parlement iranien pour restreindre certaines inspections de l’AIEA sur des installations non nucléaires, y compris des sites militaires, si les Etats-Unis ne levaient pas leurs sanctions imposées par la précédente administration de Donald Trump en 2018.
Une éventuelle limitation des inspections entrerait en vigueur mardi, a précisé samedi le président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), Ali Akbar Salehi.
L’Iran a néanmoins souligné qu’il ne cesserait pas de collaborer avec l’AIEA, le « chien de garde nucléaire » de l’ONU, et n’expulserait pas ses inspecteurs.
Ces inspections sont prévues par l’accord international de 2015, censé garantir la nature pacifique du programme nucléaire iranien, accord duquel M. Trump a retiré unilatéralement les Etats-Unis en 2018 en rétablissant les sanctions américaines contre l’Iran.
Rafael Grossi a été reçu à Téhéran par l’ambassadeur d’Iran auprès de l’AIEA, Kazem Gharibabadi, et un responsable de l’OIEA, Behrouz Kamalvandi, a tweeté M. Gharibabadi. La visite de M. Grossi est prévue jusqu’à dimanche.
Grossi avait précisé qu’il rencontrerait de « hauts responsables iraniens pour trouver une solution mutuellement acceptable (…) », afin que l’AIEA puisse « poursuivre les activités de vérification essentielles en Iran ».
Source: Avec AFP