L’exercice militaire baptisé « Grand Prophète-16 » des forces terrestres du Corps des gardiens de la révolution islamique en Iran (CGRI) a débuté, le jeudi 11 février, dans la zone générale du sud-ouest du pays, en présence de son commandant en chef, du général de brigade Hossein Salami, le commandant en chef de sa force terrestre, du général de brigade Mohammad Pakpour et d’un paterre de commandants, fonctionnaires et experts du quartier général de Khatam al-Anbia et de l’état-major général des forces armées .
Des opérations de simulation, anti-infiltration et héliportées ont été effectuées lors de cette première phase des exercices qui s’inscrivent dans le cadre d’une nouvelle stratégie de défense du CGRI. Des opérations offensives, anti-infiltration des forces blindées et de l’infanterie et des frappes aériennes nocturnes sont au menu de cette édition des exercices Grand Prophète qui réunissent les unités d’élite, la division blindée, l’unité balistique, des drones et de cyberguerre des forces terrestres et aériennes du CGRI.
Lors d’une réunion tenue dans la province de Zanjan, le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Amir Hatami, a déclaré que « malgré toutes les hostilités, l’Iran a pu surmonter les difficultés et encore une fois, c’est l’ennemi qui a échoué ».
« L’ennemi a tenté de déstabiliser la région en assassinant le général Qassem Soleimani, mais l’unité et l’empathie du peuple ont désespéré l’ennemi », a-t-il indiqué.
Soulignant l’accès de l’Iran à une entière indépendance en matière de défense, il a espéré une indépendance économique pour le pays.
Par ailleurs, cinq grands projets industriels dans la province de Zanjan ont été inaugurés.
« La Révolution islamique a fait son chemin dignement, l’indépendance est la grande cause de la nation iranienne et pour sa pleine réalisation, nous devons rester debout et résister », a noté le général Hatami.
La Révolution islamique s’est épanouie grâce au sang des martyrs qui ont défendu l’armée, le CGRI, les scientifiques nucléaires, avant de progresser vers l’autonomie.
L’épidémie du Covid a rendu les conditions exceptionnelles et n’a pas permis la tenue de cérémonies du 22 Bahman [le 10 février marque l’anniversaire de la victoire de la Révolution islamique de 1979], comme les années précédentes. Un défilé en véhicules a été organisé pour rappeler l’attachement du peuple aux idéaux de la Révolution.
Ces dernières années, la pression maximale imposée à l’Iran et les actes criminels de tout genre ont fait apparaître un terrorisme organisé dans la région qui s’est étendu à la Syrie et à l’Irak. Les mouvements faisant partie de l’axe de la Résistance ont vaincu ce terrorisme. Mais la haine de l’ennemi a atteint son apogée avec l’assassinat du général Soleimani, un crime qui a été unanimement condamné par la communauté internationale.
La politique de pression maximale des États-Unis a également laissé de profonds stigmates sur l’économie iranienne. Depuis 2019, cette pression a pris des allures de guerre économique.
Le général Hatami a précisé que cette guerre économique visait principalement le peuple qui depuis 42 ans défend la République islamique.
« L’ex-président américain a essayé de faire pression sur notre pays. C’est avec un entêtement et une obstination inimaginable qu’il a entrepris une guerre contre notre pays. Il n’a pas cessé ses hostilités jusqu’à la fin de son mandat. Mais l’achèvement de cinq projets industriel [à Zanjan] témoigne de notre persévérance », a-t-il ajouté.
Source: Avec PressTV