Les États-Unis ont ajouté, mardi 15 décembre, un groupe de Bahreïn à une de leurs listes noires des entités terroristes, l’accusant d’avoir envisagé des attaques contre les militaires américains positionnés dans ce petit royaume arabe du Golfe.
Le groupe Saraya al-Moukhtar est sanctionné notamment en raison d’informations selon lesquelles il «recevrait un soutien financier et logistique des Gardiens de la révolution iraniens», l’armée idéologique de Téhéran, a déclaré le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo dans un communiqué, cité par l’AFP.
«Saraya al-Moukhtar décrit lui-même son objectif comme étant de renverser le gouvernement bahreïni en vue de permettre à l’Iran d’exercer une plus grande influence à Bahreïn», a prétendu le secrétaire d’État.
«Ce groupe a planifié des attaques contre les militaires américains à Bahreïn et a offert des récompenses en espèces pour l’assassinat de responsables bahreïnis», selon Pompeo.
La mise à l’index vise à priver l’organisation de ressources, en gelant tous ses avoirs éventuels aux États-Unis et en lui bloquant l’accès au système financier américain.
L’administration de Donald Trump, qui a mis en œuvre une campagne de «pression maximale» contre l’Iran, a promis de multiplier les sanctions visant Téhéran et ses alliés régionaux jusqu’à la fin de son mandat, le 20 janvier. Le président démocrate qui prendra ses fonctions ce jour-là à Washington, Joe Biden, s’est lui montré disposé à renouer le dialogue avec les autorités iraniennes.