Le bureau du chef du courant patriotique au Liban, Gebran Bassil, a affirmé qu’« il n’est pas nécessaire de répondre à nouveau à l’ambassadrice américaine, tant qu’elle se répète sans apporter aucune preuve sur les accusations de corruption proférées à l’encontre du chef du CPL. Mme Dorothy Shea n’a délivré aucun dossier ou document à l’Etat libanais concernant ses prétentions », rapporte le quotidien libanais AlAkhbar.
Et d’appeler « le ministère libanais des Affaires Etrangères à rappeler à Mme Shea la nécéssité de respecter les principes diplomatiques et de ne pas s’ingérer dans les affaires internes du Liban ».
L’ambassadrice américaine au Liban avait déclaré « Bassil m’a remercié de l’avoir confronté au sujet de détails sur le Hezbollah. »
Selon ses prétentions, « il a changé le contenu des rencontres qui ont eu lieu entre nous. Les sanctions qui lui ont été infligées sont liés à la corruption ».
Elle a enfin révélé que «son pays est en train d’étudier les dossiers de plusieurs personnalités libanaises en vue de leur imposer des sanctions liées à la corruption ou au terrorisme. »
Il convient de rappeler que le 8 novembre, M.Bassil avait qualifiant ces sanctions d’« injustes » et les accusations de corruption de « risibles ». Il s’est dit déterminé à saisir la justice américaine pour les faire « annuler » et même obtenir des « indemnisations financières et morales ». Pour le chef du plus grand parti chrétien au Liban, qui accuse sans les nommer les États-Unis de procéder à son « assassinat politique », c’est incontestablement son alliance avec le Hezbollah qui est en cause.