Le second round des pourparlers techniques entre le Liban et l’entité sioniste sur le tracé des frontières maritimes et la levée des obstacles à la prospection d’hydrocarbures, organisé sous l’égide de l’ONU et avec la médiation de Washington, a débuté mercredi 28 octobre en fin de matinée au siège de la Force intérimaire des Nations unies (Finul) à Naqoura (sud Liban).
Le contentieux maritime entre le Liban et l’entité sioniste concerne une zone de 860 km².
La délégation du Liban, est arrivée à bord d’un hélicoptère aux alentours de neuf heures à Naqoura, est conduite par le général Bassam Yassine, chef d’état-major pour les opérations.
Elle est composée du colonel Mazen Basbous, qui a occupé le poste d’adjoint du commandant des forces navales, et de deux civils, Wissam Chbat, président sortant du conseil d’administration de l’Autorité de l’énergie (LPA, principalement chargée de suivre le dossier des hydrocarbures offshore) et Nagib Massihi, expert en droit international et spécialiste du dossier des frontières maritimes, connu pour son travail dans le domaine de la cartographie auprès du commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun.
La délégation israélienne est, elle, présidée par le directeur général du ministère de l’Énergie, Udi Adiri.
Le Liban insiste sur le caractère « technique » et non politique des discussions, martelant qu’il s’agit de négociations « indirectes », c’est-à-dire que les deux équipes ne s’adressent pas la parole.
Outre la démarcation maritime, des pourparlers sur les frontières terrestres doivent être menés séparément dans le cadre des rencontres tripartites de la Finul.
Les négociations interviennent dans un contexte de fortes tensions en Méditerranée orientale autour des hydrocarbures et de la délimitation des frontières maritimes, impliquant aussi entre autres la Turquie, la Grèce et Chypre.
Sources : Ani + AFP