Le chef du parlement libanais Nabih Berri a annoncé qu’un accord a été conclu sur la feuille de route que le négociateur libanais devrait emprunter pour le tracé des frontières maritimes et terrestres entre le Liban et a Palestine occupée.
Lors d’une conférence de presse ce jeudi 1er octobre, il a assuré que c’est l’armée libanaise qui sera chargée des négociations sous le parrainage du chef de l’Etat et du Premier ministre.
« Les Etats-Unis sont conscients que les deux gouvernement du Liban et d’Israël sont prêts à démarquer les frontières conformément a l’expérience du mécanisme tripartite de l’entente d’Avril et actuellement sous la Résolution 1701 », a-t-il souligné.
Il entend par l’entente d’Avril l’accord qui avait été conclu à l’issue de l’offensive israélienne contre le Liban de 1996.
Et M. Berri de poursuivre : « la dernière visite du secrétaire d’état américain Mike Pompeo en 2019 a remis le dossier des frontières sud sur la table ».
Il a indiqué que des réunions régulières ont eu lieu au siège des Nations unies à Naqoura sous les auspices de l’ONU et du coordinateur des questions libanaises.
Le chef de la Chambre et chef du mouvement Amal a de même déclaré que les Etats-Unis ont été priés de jouer le rôle de médiateur dans la délimitation des frontières maritimes et ils sont prêts à le faire.
Et de préciser: « Lorsque la délimitation sera enfin convenue, l’accord de délimitation des frontières maritimes sera déposé auprès de l’ONU, conformément au droit international et aux traités pertinents. »
« Si la délimitation des frontières réussit, le champ est très large, notamment en ce qui concerne les blocs 8 et 9, pour payer nos dettes » a annoncé M. Berri.
Selon lui l’accord a été réalisé le 9/7/2020, avant les sanctions décrétés par les USA contre l’ex-ministre Ali Hassan Khalil, membre du mouvement Amal.
« Elles n’ont aucun rapport avec la délimitation des frontières», a-t-il souligné.
M. Berri a révélé avoir travaillé sur cet accord depuis dix ans, notant qu’il y a eu « un retard même après la conclusion du contrat qui devait avoir lieu l’année dernière, et le désaccord a été l’une des raisons pour retarder le début de l’exploration de Total avant la fin de cette année.
Et de conclure : « J’ai demandé à Macron de négocier avec Total pour éviter un retard supplémentaire. »
Dans une première réaction depuis Washington, Pompeo a salué une entente « historique sous l’égide des Etats-Unis », a rapporté l’AFP.
Sources: ANI; AFP