Manifestement encouragée par la signature de l’accord de normalisation des relations avec les Emirats arabes unis et le Bahreïn, l’entité sioniste semble vouloir intensifier les confiscations de terres en Cisjordanie et dans le Néguev.
Ce jeudi, les forces d’occupation israéliennes ont détruit pour la 178ème fois les habitats des tribus palestiniennes du village Arakeb, dans le désert du Néguev, laissant leurs habitants dans la nature, malgré la chaleur et la pandémie du Covid-19. Il s’agissait de tentes qu’elles ont dressées à la place de leurs maisons détruites dans le passé.
Cela fait depuis l’an 2000 que les forces d’occupations traquent et harcèlent ces tribus en détruisant leurs habitats pour les pousser à quitter leur territoire.
Elles ont aussi arrêté récement leur chef Sayah al-Touri et ses deux fils ainsi que l’activiste Salim al-Touri, sous prétexte qu’ils construisent des maisons sans permis.
Les mêmes scènes de destruction sont visibles en Cisjordanie occupée.
Une chambre et un puits édifiés sur la montagne al-Jamjamah Bahlhoul au nord d’al-Khalil ont été rasés.
Et une maison en cours de construction a été détruite par les bulldozers israéliens dans le village Beit Sara à l’ouest de la ville de Ramallah.
Aussi bien en Cisjordanie, que dans la région de Jérusalem al-Quds et du Néguev, les autorités de l’occupation israélienne refusent d’accorder des permis de construction sur leurs propres terres, dans une mesure destinée à expulser la population autochtone.
Source: Médias