Evoquant l’incident qui a eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi à la frontière entre la Palestine occupée et le Liban, l’armée libanaise a donné une version différente de celle des Israéliens qui ont argué avoir bombardé des positions du Hezbollah.
« Des hélicoptères de l’ennemi israélien ont visé des centres de l’association environnementale « Verdure sans frontière » dans les régions libanaises en tirant trois missiles sur les périphéries de la localité Ramia, 8 sur les périphérie de la localité Aïta al-Chaabi où 2 autres missiles en provenance de la position Tal Raheb se sont abattus», a précisé le communiqué du commandement de l’armée libanaise.
Dans la version de l’armée israélienne véhiculée par l’AFP, il est question de soi-disant frappes aériennes contre des positions du Hezbollah près de la frontière, sachant que le Hezbollah ne possède pas de positions dans cette région.
« Il y a eu des tirs depuis le Liban vers des soldats israéliens (…) Les soldats ont répliqué à l’aide de fusées éclairantes et de tirs. Puis, au cours de la nuit, des hélicoptères de combat et des avions ont frappé des postes du Hezbollah », a indiqué l’armée israélienne qui n’a pas fait état de victimes dans ses rangs, a rapporté l’AFP.
Plus tôt dans la nuit, l’armée d’occupation israélienne avait fait état d’un « incident sécuritaire » près du kibboutz de Manara, le long de la « Ligne bleue », toujours selon l’AFP.
Et l’armée libanaise de poursuivre en rapportant ce qui s’était passé avant les raids des hélicoptères israéliens.
« Ceci avait été précédé par des attaques de l’ennemi israélien en larguant 117 missiles éclairants et tiré environ 100 obus, certains explosifs et d’autres au phosphore et ce sur les périphéries des localités de Mays al-Jabal, Houla, Maroun al-Ras et Aïtaroun à l’intérieur des territoires libanais. Ce qui a provoqué des incendies dans les bois et des dégâts matériels dans une maison et un hangar à chèvres ».
Le Hezbollah n’a toujours pas commenté cet incident.
Lors de son discours pour la commémoration de la septième nuit d’Achoura, dans la soirée de ce mercredi, son numéro un sayed Hassan Nasrallah s’est contenté de dire que « ce qui s’est passé au sud Liban hier mardi est quelque chose d’important et de sensible pour nous, mais je ne le commenterai pas maintenant mais plus tard ».
Source: Divers