Le commandant adjoint de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général Mohammad Hejazi, a déclaré à la chaîne de télévision yéménite Al-Masirah qu’Israël n’était pas en mesure de se défendre et ne pourrait donc pas assurer ni acheter la sécurité aux Émirats arabes unis et aux pays qui font des compromis avec le régime de Tel-Aviv.
Pour le général iranien, une politique de normalisation avec « les sionistes » ne peut que mettre le régime de Tel-Aviv et ses partenaires dans un cercle vicieux de l’insécurité.
« La normalisation des relations entre les Émiratis et les Israéliens n’a aucune valeur et a démasqué les dirigeants des Émirats arabes unis », a-t-il ajouté.
Différents responsables politiques et militaires iraniens dont le président de la République et le ministre de la Défense ont mis en garde contre les dangereuses conséquences de cette décision.
Le ministre iranien de la Défense, le général Amir Hatami, a affirmé que: « L’approche iranienne envers ce pays voisin va certes changer. […] le moindre événement dans la région du golfe Persique qui puisse porter la moindre atteinte à la sécurité nationale de l’Iran ne sera pas toléré et nous en tiendrons les Émirats pour responsables ».
À ce sujet, un rapport fourni par de l’Institut d’études sur le monde musulman estime que les Émirats arabes unis sont entrés dans une nouvelle phase de ce qu’on pourrait qualifier de « jeu sécuritaire régional » où toute alliance avec ‘Israël’ serait synonyme d’hostilité contre « l’axe sécuritaire de l’Iran », rapporte l’agence de presse iranienne Fars News.
Le rapport ajoute : « Sur cette base, l’Iran sera prêt à tout pour affaiblir les stratégies sécuritaires du régime sioniste. Les Israéliens veulent utiliser les territoires des Émirats arabes unis, de l’Arabie saoudite ou peut-être de toute la péninsule arabique afin d’organiser des manœuvres conjointes anti-iraniennes. »
Le 13 août, ‘Israël’ et les Émirats arabes unis ont annoncé la conclusion d’un « accord de paix négocié » sous l’égide des États-Unis pour aboutir à une « normalisation complète » des relations diplomatiques bilatérales.
L’accord controversé a été annoncé conjointement par le président américain Donald Trump, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le prince héritier d’Abou Dhabi Mohammed Ben Zayed Al-Nahyane.
Des délégations des deux parties émiratie et israélienne doivent se rencontrer « dans les prochaines semaines » afin de préparer l’ouverture d’ambassades et de signer des accords bilatéraux dans divers domaines.
Source: Avec PressTV