« Je ne veux pas parler d’une cause palestinienne, mais plutôt d’un droit palestinien » a laissé entendre le mercredi 19 août le président de la Tunisie Kais Saied en recevant l’ambassadeur palestinien Hayel Fahoum.
Une rencontre qui intervient sur fond de l’accord de normalisation des relations entre les Emirats Arabes Unis et ‘Israël’.
Sans le citer, le président tunisien s’est montré clairement contre cette décision, tout en affirmant qu’il respecte le choix des autres nations.
« Nous respectons les décisions et les choix des autres pays, mais nous avons les nôtres, et aujourd’hui je voudrais exprimer la position officielle de la Tunisie qui soutient toujours les droits du peuple palestinien », a-t-il déclaré.
Kais Saied qui affirme « détester le mot normalisation », car le concept n’existe pas, explique que « Ça ne sert à rien de publier des communiqués de dénonciation » pour soutenir le peuple palestinien.
Et d’insister sur le fait que les Tunisiens n’accepteront jamais le fait de transformer le droit palestinien en une simple marchandise.
Le chef de l’Etat tunisien a réitéré l’appui constant de son pays aux palestiniens pour recouvrer leurs droits « violés », mettant en garde contre l’enracinement de la culture de la défaite.
Il s’est dit confiant en les capacités du peuple palestinien de recouvrer ses droits légitimes, et il a formé le vœu de voir les Palestiniens surmonter leurs différends et divisions au service de la juste Cause palestinienne.
Et Saied d’ajouter: « La Tunisie ne soutient pas seulement le peuple palestinien, mais participe également avec lui sa lutte pour recouvrer ses droits légitimes ».
Jeudi13 août, le président américain, Donald Trump, avait annoncé que les Emirats et ‘Israël’ sont parvenus à un accord de normalisation de leurs relations. Il s’agit d’une «percée spectaculaire», a dit Trump, à l’approche des présidentielles aux Etats Unis.
L’annonce de l’accord de normalisation entre Tel-Aviv et Abou Dabi vient couronner une longue de série de coopération, de coordination, de contacts et d’échange de visites entre les deux parties.
Ledit accord a été largement dénoncé par les Palestiniens, s’agissant de la Direction ou encore de factions de premier plan, tels que Hamas, Fatah et le Jihad Islamique.
L’Autorité palestinienne a estimé qu’il s’agit d’une « trahison par les Emirats d’AlQuds, d’al-Aqsa et de la Cause palestinienne ».
Sources: Webdo + Anadolu