Des colons israéliens ont tenté d’incendier une mosquée de la ville palestinienne al-Bireh située près de Ramallah en Cisjordanie occupée dans la nuit de dimanche à lundi 27 juillet.
Des inscriptions en hébreu ont été peintes à la bombe sur l’un des murs extérieurs de l’établissement, avant qu’un feu ne soit déclaré.
« Siège aux Arabes, non pas aux Juifs », ou encore « Terre d’Israël » pouvait-on lire selon des sources palestiniennes, qui ont indiqué que les colons avaient immédiatement pris la fuite, ont rapporté les médias israéliens.
L’alerte a été lancée par des résidents palestiniens qui ont aperçu les flammes et les pompiers sont intervenus peu après.
Des dégâts ont été constatés, mais la salle de prière elle-même n’a pas été endommagée.
Le ministère palestinien chargé des Affaires religieuses a qualifié cet incident de « crime raciste » et a ajouté que le gouvernement israélien portait « l’entière responsabilité de cet acte ».
En décembre dernier, plusieurs véhicules avaient été incendiés dans le village palestinien de Fara’ata en Cisjordanie, et des graffitis peints à la bombe avaient été signés Kumi Ori, une colonie israélienne en Cisjordanie occupée.
Selon l’organisation anti-raciste israélienne Tag Meir, « l’acte terroriste juif de cette nuit était le soixantième incident signalé depuis 2019 ».