Au cours du dernier mois, des accidents sur les sites nucléaires iraniens ont considérablement multiplié. Le dimanche 19 juillet, une explosion s’est produite dans une centrale électrique de la province d’Ispahan, dans le centre de l’Iran, a rapporté l’agence de presse officielle IRNA, précisant que l’incident n’a fait aucune victime.
L’explosion a été causée par l’usure d’un transformateur de la centrale électrique, a déclaré à IRNA le directeur général de la compagnie d’électricité d’Ispahan. Le fonctionnement du site a été interrompu pendant deux heures, a-t-il dit.
Un incendie s’est déclaré le même jour au sein d’une usine de cellophane dans le nord-ouest de l’Iran, a rapporté l’agence de presse ILNA, publiant une vidéo d’une épaisse fumée noire s’élevant du site.
Les faits ont eu lieu dans la ville de Sheikh Hassan, dans la province de l’Azerbaïdjan oriental.
Depuis fin juin, il y a eu plusieurs explosions et incendies autour des installations militaires, nucléaires et industrielles iraniennes.
Un gros incendie s’est déclenché le 15 juillet sur un chantier naval du port de Bouchehr (sud-ouest), endommageant plusieurs bateaux en construction, sans toutefois faire de victime. Deux explosions ont eu lieu à Téhéran, l’une à proximité d’un important site militaire et l’autre dans une clinique (19 morts). Une troisième explosion a eu lieu dans une usine au sud de la ville, faisant deux morts.
Une autre explosion a eu lieu le 2 juillet au sein du complexe nucléaire de Natanz, situé à environ 250 kilomètres au sud de la capitale. Les autorités, qui ont au début parlé d’un accident, ont ensuite affirmé qu’elles n’en dévoileraient pas les causes pour le moment pour des «raisons de sécurité».
Source: Avec Sputnik