Les Pays du Golfe auraient refusé pour l’heure de déposer d’importantes sommes auprès des comptes libanais, alors que le directeur de la Sûreté Générale avait entamé une tournée au Koweït et au Qatar.
Ces derniers seraient également confrontés à l’effondrement du prix du pétrole et aux conséquences induites par le coronavirus COVID19.
Le FMI prévoit, en effet, une baisse de la croissance de 7.5% pour les pays arabes.
Cependant, le journal libanais Al Akhbar indique que le Qatar pourrait offrir une aide à l’Hôpital Universitaire de Beyrouth et acheter des produits agricoles afin d’encourager ce secteur d’activité.
Le Koweït aurait, de son côté, indiqué souhaiter encourager ses ressortissants à se rendre au Liban dès la réouverture de l’Aéroport International de Beyrouth.
Les Pays Arabes attendent le positionnement officiel de l’Arabie Saoudite vis-à-vis du Liban, or ces attentes sont pour l’heure irréalistes en raison d’une décision américaine de placer le pays des cèdres en quasi-isolement, écrit AlAkhbar.
L’option chinoise, un voeu des autorités libanaises
Par ailleurs, les autorités libanaises se tourneraient désormais vers la Chine, une option encouragée par le Hezbollah mais également une stratégie qui pourrait s’avérer risquée selon ses détracteurs, en raison de l’attitude des Etats-Unis.
La relation entre Beyrouth et Washington pourrait ainsi se dégrader, s’indignent les alliés des USA au Liban.
Aussi, les autorités libanaises multiplient les déclarations indiquant que l’option chinoise ne signifie pas forcément couper les liens entre le Liban et l’Occident mais à répondre aux circonstances exceptionnelles que traverse le pays actuellement.
Pékin offrirait ainsi de construire des centrales électriques mais également un tunnel entre la capitale et la plaine de la Békaa ainsi qu’un chemin de fer le long du littoral.
La Chine serait ainsi intéressée par l’emplacement stratégique du Liban en Méditerranée et par l’accès au marché lié à la reconstruction de la Syrie où les ports sont contrôlés par la Russie.
Cependant, les opérations visant à reconstruire les infrastructures syriennes détruites par la guerre seraient menacées par l’adoption, par Washington, du fameux CAESAR Act qui menace toute entreprise, entité voire même état menant des affaires avec Damas.
Rappelons que la crise économique au Liban s’est accentuée suite aux pressions et politiques US d’étouffement imposées aux Libanais.
Source: Avec Libnanews