Deux entreprises aux Emirats ont signé un accord avec deux entreprises israéliennes « pour développer la recherche et la technologie afin combattre l’épidémie de Covid-19 », a indiqué, jeudi 25 juin, l’agence officielle émiratie après l’annonce d’une coopération entre les deux pays par le Premier ministre israélien.
Benjamin Netanyahu avait annoncé plus tôt dans la journée une « coopération » scientifique avec les Emirats arabes unis, pays avec lequel l’entité sioniste n’a pas de relations officielles, afin de lutter contre la pandémie.
« Dans le contexte de la pandémie de Covid-19 et en raison de la nécessité de renforcer la coopération internationale et de poursuivre les efforts pour la recherche (…) deux entreprises privées aux Emirats ont signé un accord avec deux entreprises en Israël », a confirmé dans la soirée l’agence de presse officielle émiratie WAM.
« Cette collaboration se fera dans les domaines de la recherche et du développement, de la technologie et dans des domaines qui amélioreront la sécurité sanitaire dans toute la région », a de son côté déclaré Netanyahu dans un communiqué.
« C’est le résultat de contacts prolongés et intenses ces derniers mois », a ajouté le Premier ministre israélien sans préciser s’il s’agissait de la première coopération officielle entre les deux pays.
Historiquement, les pays arabes, hormis l’Egypte et la Jordanie, ont fait du règlement du conflit israélo-palestinien la condition de la normalisation de leurs relations avec ‘Israël’.
Mais ces dernières années, les autorités d’occupation israéliennes ont développé des relations officieuses avec des pays du Golfe, dont les Emirats arabes unis, sous prétexte de contrer l’influence grandissante de l’Iran dans la région.
« Plus on est puissant, plus on a la force de dissuader nos ennemis », a déclaré le Premier ministre israélien, évoquant des « amis » qui se rapprochent dans un contexte local.
Ce rapprochement intervient à l’approche de décisions clés du gouvernement israélien sur son projet d’annexion de pans de la Cisjordanie occupée.
Le gouvernement doit en effet annoncer à partir du 1er juillet sa stratégie pour mettre en place le plan américain controversé pour le Proche-Orient, qui propose cette annexion.
Source: Avec AFP