« Un pays qui a déjà mis sur pied des groupes terroristes tout en les alimentant en fonds et en armements et qui soutient ouvertement un régime terroriste et s’engage dans des actes de terrorisme d’État n’est pas en mesure de s’imposer comme un élément de référence pour évaluer les efforts antiterroristes », a souligné le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, sur son compte Twitter.
Sayed Abbas Moussavi a ajouté que les États-Unis devraient mettre fin à leurs actes du terrorisme d’État.
Dans un communiqué publié mercredi 13 mai, le département d’État américain a accusé cinq pays, dont l’Iran, de ne pas coopérer avec les États-Unis dans la lutte contre le terrorisme.
Cuba, le Venezuela, la Syrie et la Corée du Nord sont également sur la liste noire des États-Unis.
Le communiqué a été publié alors que Mike Pompeo est en visite à Tel-Aviv où il a accusé l’Iran d’utiliser ses ressources pour « fomenter le terrorisme » alors même que son peuple faisait face à l’épidémie de coronavirus.
Washington accuse l’Iran et quatre autres pays alors que les militaires américains ont assassiné, le 3 janvier 2020, le général de corps d’armée iranien Qassem Soleimani, non loin d’un aéroport à Bagdad. L’opération terroriste a été accomplie sur ordre direct de Donald Trump.
La décision du département d’État américain de mettre l’Iran sur la liste noire pourrait s’expliquer par les récentes tentatives de Washington de proroger l’embargo sur les armes contre l’Iran.
Source: Avec PressTV