Cheikh Nabil Qaouk, membre du Conseil central du Hezbollah, a qualifié de « fléau », la crise financière et économique que traverse le Liban .
« Ce fléau afflige tous les Libanais et ne s’arrête pas aux frontières régionales, partisanes, politiques et sectaires, la crise financière que le Liban traverse aujourd’hui est la pire depuis son indépendance », a-t-il déclaré lors d’une cérémonie commémorative tenue par le parti dans la ville de Midoun dans la Békaa occidentale, en présence d’universitaires, de dirigeants du Hezbollah et de représentants de partis politiques.
Il a ajouté : »Nous avons traversé la guerre civile et la livre libanaise n’a pas été menacée d’effondrement comme aujourd’hui. Le Liban est dans un état d’extrême urgence et il y a un état d’alerte maximale chez les trois présidents (de l’exécutif et du législatif, NDLR) et les ministres des forces politiques désireuses de sauver la patrie, il y a une alerte afin de sauver le Liban de l’effondrement qui ne sert l’intérêt de personne. C’est une responsabilité nationale, et donc toute entrave au travail du gouvernement à ce stade et tout abus et obstruction au travail du gouvernement dans son projet de sauvetage, a pour résultat d’accélérer l’effondrement économique ».
Et cheikh Qaouk de poursuivre : « La responsabilité nationale dans cette phase sensible de l’histoire du Liban exige des décisions audacieuses, sur les plans judiciaire, financier et économique. Toutes les forces politiques sont tenues de prendre des décisions nationales responsables. La situation ne supporte pas les contradictions ou le règlements des comptes, car cette opportunité disponible ne se reproduira pas. Nous sommes confrontés à une seule opportunité et à un seul temps. Il y a un gouvernement qui se charge de stopper l’effondrement, tout le monde devrait l’aider ».
« Nous sommes en première ligne pour apporter toute assistance, mais avec des conditions. Nous ne pouvons travailler pour arrêter l’effondrement avec des mesures qui se font au détriment des classes pauvres. Nous ne pouvons prendre de décisions au sein du gouvernement concernant l’argent des dépositaires. Nous n’acceptons pas qu’il y ait des décisions financières adoptées dans l’intérêt des banques et au profit des créanciers à l’étranger , au détriment des fonds des dépositaires libanais. C’est une ligne rouge et nous assumerons notre de responsabilité pour sauver notre pays ».
Source: Al-Manar