En riposte aux deux hélicoptères syriens abattus dans la province d’Idleb la semaine passée, les bombardiers russes auraient infligé de violentes attaques contre les groupes terroristes auteurs des attaques.
C’est ce qu’a publié le site d’information russe en langue française AVIA-PRO, citant comme source le site d’informations syrien Al Masdar news.
Selon ce dernier, des dizaines d’attaques violentes de la part des forces aériennes russes ont causé des pertes massives parmi les terroristes, qui ont été contraints de fuir, cédant des territoires précédemment contrôlés sans pratiquement aucune résistance.
« L’armée de l’air russe semble mener une attaque aérienne dans le nord-ouest de la Syrie après le crash de deux hélicoptères militaires syriens dans les provinces d’Alep et d’Idleb la semaine dernière. Selon des informations provenant du nord-ouest de la Syrie, l’armée de l’air russe a infligé des dizaines de frappes aériennes sur les provinces d’Alep et d’Idlib, et des attaques sur plusieurs zones le long de l’autoroute Alep-Lattaquié (M4). En particulier, l’armée de l’air russe a concentré la plupart de ses frappes dans la zone de Jisr al-Shougour, qui est une zone importante près de la frontière turque », rapporte al-Masdar news.
Selon ce dernier, l’armée de l’air russe a joué un rôle essentiel dans les offensives en cours de l’armée syrienne dans les deux provinces d’Idleb et d’Alep, fournissant un appui aérien rapproché à ses troupes terrestres.
Les avions de guerre russes ont entre autre détruit des convois ennemis se dirigeant vers les lignes de front avec les forces gouvernementales. Outre les frappes, l’armée de l’air russe a également mené plusieurs missions de reconnaissance qui ont fourni des informations importantes sur les mouvements des groupes terroristes soutenus par Ankara.
L’armée syrienne a lancé depuis fin décembre une opération militaire destinée à libérer la province d’Idleb et la province nord-ouest d’Alep, occupées par les milices jihadistes takfiristes de Hayat Tahrir al-Cham. Elle a depuis conquis plus de la moitié de la première et une grande partie de la seconde, sécurisant une fois pour toute la ville d’Alep. Libérée depuis 2016, celle-ci était restée sous la menace des tirs meurtriers en provenance des zones occupées par les groupes terroristes.
(Voir les vidéos publiés par l’agence de presse ANNA)