C’est n’est pas un fait d’annonce qu’a cherché Mahmoud al-Zahhar, membre du bureau politique du Hamas, ce samedi 1 février, quand il a donné rendez-vous au mouvement de résistance yéménite Ansarullah dans la mosquée d’al Aqsa.
Cité par la chaine libanaise Al Mayadeen, Al-Zahar qui s’adressait par vidéoconférence à ces milliers de Yéménites réunis à Sanaa pour dénoncer le « Deal du siècle », a dit :
« Tout au long de son histoire, aucun agresseur n’a pu occuper le Yémen.
« Le Yémen est le pays qu’aucun occupant n’a pu occuper. Quiconque a tenté de le conquérir a été démoli. Les yéménites haussent aujourd’hui le ton face à l’accord de Trump… Avec votre aide, Gaza mettra au pas Trump et il hissera pour toujours le drapeau de la Palestine en haut de la ville d’AlQuds ».
Plus de 1000 missiles tirés par la Résistance yéménite
La Résistance yéménite passe désormais pour une puissance militaire avérée en mer Rouge où l’axe Israël/USA a des visées géostratégiques. C’est une puissance qui a défié le complexe militaro-industriel US qui tire argent du sang des peuples entiers.
La palme de l’exploit militaire revient en 2019 aux lanceurs de roquettes d’Ansarullah : en 2019, 1 180 missiles antichars ont été tirés par la Résistance yéménite contre les positions de la coalition saoudo-émirati-US.
Un chiffre extraordinaire pour un résultat extraordinaire puisque presque la quasi-totalité des roquettes ont atteint leur cible d’où le nombre impressionnant d’Abrams, de Hammer made in USA, quelques 436, détruits.
Selon le général de brigade Yehya Sarii, porte-parole des Forces armées yéménites, les combattants d’Ansarullah ont réussi pendant la première moitié de 2019 à libérer une superficie considérable des provinces d’Ad Dali, de Saada et de Hajjah.
En détail, les forces terrestres de l’armée et d’Ansarullah ont accompli 1 686 missions contre les forces de la coalition à travers le sol yéménite.
Les unités de génie de l’armée ont surtout brillé par quelque 2 752 opérations menées pour déposer des mines ou étendre des pièges explosifs aux forces ennemies.
Lors de ces opérations, 1 803 effectifs de l’infanterie et 769 véhicules de l’ennemi ont été pris pour cible.
Quant aux unités de tireurs d’élite, 228 soldats saoudiens, 142 militaires soudanais et des milliers de mercenaires à la solde de l’Arabie saoudite ont été visés.
Le bilan le plus remarquable appartient aux unités anti-blindées d’Ansarullah qui ont tiré environ 1 180 missiles antichars en direction des positions ou des équipements militaires de l’ennemi.
Ces opérations ont entraîné la destruction de plus de 436 chars et blindés ainsi que des centaines de positions des forces ennemies.
Le bilan des unités de missile et de drone
Le samedi 1er février, l’ONU s’inquiétait qu’Ansarullah ait acquis des pièces qui lui permettraient d’avoir des drones et des missiles identiques à ceux de l’Iran. C’est d’une mauvaise foi criante que de renier à la Résistance yéménite ses capacités à optimiser l’arsenal soviétique datant de l’époque de l’ancien président Saleh.
En 2019, ont été dévoilés de nouveaux équipements militaires dont, le missile de croisière Qods-1 et les drones suicidaires de type Sammad et Qasef.
Au total, 2 426 opérations au drone ont été menées durant 2019 : 2 087 opérations étaient de type de reconnaissance et les autres de type d’assaut.
En plus, 110 attaques au missile ont été lancées contre les positions de l’ennemi, soit sur le sol yéménite, soit sur le sol saoudien.
Parmi ces 110 attaques, quatre ont été menées par les missiles de croisière Qods-1, 47 missions ont été accomplies par les roquettes d’artillerie de type Badr et d’autres ont été menées par les missiles balistiques comme Qaher et Zelzal.
Les offensives les plus remarquables des combattants yéménites contre la coalition d’agression saoudienne sont divisées en deux parties :
1- Attaquer les installations pétrolières de la compagnie Aramco dans les villes d’Abqaïq, de Khurays, de Shayba, d’al-Afif et d’al-Dawami alors que les trois premières villes précitées sont impliquées dans plus de 80 % des exportations de brut saoudien.
2- Attaquer les aéroports et les bases militaires saoudiennes à Jizane, à Abha, à Najrane et à Khamis Mushait, ce qui a entraîné leur fermeture temporaire ou dans certains cas la destruction des appareils saoudiens sur la piste de ces bases.
Défense antiaérienne du Yémen
Seul en décembre 2019, l’unité de défense antiaérienne du Yémen a abattu un hélicoptère Apache de type AH64 et sept drones d’assaut ou de reconnaissance.
Une large gamme de systèmes antimissiles tels que les systèmes optimisés SAM-6 et les missiles R27 et R73 ainsi qu’un grand nombre de système de missile sol-air de Strela et d’Eagle ont contribué dans la lutte contre les avions et les hélicoptères de l’ennemi.
Une surprise pour les F-15
Vu l’appellation de l’année 2020 en tant que l’année de la défense antiaérienne, les Yéménites envisageraient de dévoiler de nouveaux systèmes de défense antiaériens afin de détruire non seulement les hélicoptères et les drones de l’ennemi, mais en plus ses avions de combat comme les F-15 et les Eurofighter Typhoon.
La défense antiaérienne du Yémen a jusqu’ici réussi à sérieusement endommager deux F-15 saoudiens. Donc, en fabriquant des missiles plus puissants ayant une tête plus grande, les Yéménites réussiront vraisemblablement à abattre sur-le-champ les F-15 de l’aviation saoudienne.
Source: Avec PressTV