Le Président iranien a commenté les frappes, de ce mercredi 8 janvier, des bases américaines en Irak par Téhéran.
Hassan Rohani a ainsi déclaré que les États-Unis avaient pu «couper la main» du général Qassem Soleimani mais que la «jambe» des États-Unis dans la région serait coupée en retour, selon l’agence d’information Fars.
Et d’ajouter : « la décision courageuse adoptée par le parlement irakien a pavé la voie pour l’expulsion des forces américaines de la région… Contrairement à ce que les États-Unis imaginaient, l’Irak semble plus uni que jamais ».
Les tirs de missiles nocturnes menés contre des bases américaines en Irak ont été revendiqués par le corps des Gardiens de la révolution islamique, comme première riposte à l’assassinat par les forces US du général Qassem Soleimani.
Dans la nuit du 7 au 8 janvier, deux bases abritant des militaires américains en Irak ont été visées par des missiles balistiques, attaques que la partie iranienne n’a pas tardé à revendiquer.
Le Pentagone a confirmé les frappes contre des sites abritant des militaires américains et ceux de la coalition. Selon le bilan provisoire, ces frappes ont coûté la vie à au moins 80 soldats américains.
Dans la nuit du 2 au 3 janvier, les Américains ont mené une opération spéciale près de l’aéroport de Bagdad qui a débouché sur le meurtre d’Abou Mehdi al-Mouhandis, numéro deux des Hachd al-Chaabi, et du général iranien Qassem Soleimani commandant de la Force Al-Qods, unité d’élite des Gardiens de la révolution.
Bagdad a qualifié l’opération de violation de sa souveraineté. Quant à Téhéran, il a promis de riposter.
Sources: AlManar + Sputnik