Dans l’attente de la déclaration du Conseil de sécurité nationale iranien auquel participe l’ayatollah Khamenei pour la première fois, et qui devrait annoncer sa décision sur le riposte à l’assassinat du général influent Qassem Souleimani, une question s’imposer. Quelle pourrait être la riposte iranienne contre les Etats-Unis. Les responsables iraniens, à leur tête le guide suprême l’imam Ali Khamenei n’ont pas caché leur volonté de venger le sang de ce chef emblématique qui a dirigé l’unité Al-Quds, du Corps de gardiens de la révolution et s’était fait remarquer sur les terrain, dans la guerre contre le terrorisme en Syrie et en Irak.
La teneur des menaces iraniennes laissent prévoir toutefois que c’est la présence des forces américaines qui sera visé dans la riposte.
Comme l’a laisséentendre le conseiller du guide suprême de la révolution Ali Wilayati a haussé le ton en menaçant les Etats-Unis.
« Washington n’aura plus aucun endroit sûr dans la région après avoir détruit tous les ponts », a-t-il averti.
Selon lui, le monde entier verra le plus vite possible l’heure de la vengeance du sang de Qassem Souleimani. Et de conclure que l’attentat va imposer de nouvelles conditions qui amèneront les Etats-Unis à regretter ce qu’ils ont fait ».
Pour le conseiller militaire de l’ay. Khamenei, le général Yahia Rahim Safawi l’assassinat de Soleimani va accélérer l’opération d’exclusion des Etats-Unis de la région. « Le martyre de soleimani va changer radicalement la situation dans la région », a-t-il conclu.
A peine nommé, le successeur du martyr Soleimani, le général Ismaïl Qaani a mis en garde en disant : « attendez un peu et vous allez voir les lambeaux des cadavres du grand Satan au Moyen-Orient ». Dans la rhétorique iranienne, le grand Satan désigne les Etats-Unis.
Selon le diplomate iranien Amir Moussaoui, les Etats-Unis ont dépêché un émissaire arabe à Téhéran pour demander aux autorités iraniennes de ne pas riposter à leur raid meurtrier perpétré dans la nuit de jeudi à vendredi, en échange de quoi ils seraient prêts à suspendre toutes les sanctions et à leur fournir de l’aide.
Pour la chaine de télévision qatarie al-Jazeera, M. Moussaoui a assuré que l’Iran saura très bien répondre à l’assassinat de ce dirigeant emblématique du corps des gardiens de la révolution islamique.
A savoir que le champ de riposte est aussi étendu que son nombreux les alliés de l’Iran , car il pourrait comprendre toutes les régions, et dans lesquelles Soleimani était actif. A savoir en plus de l’Iran, l’Irak qui a lui aussi perdu un de ses chefs emblématiques, le numéro deux du Hachd al-Chaabi, Abou Hadi al-Mouhandes. La Syrie aussi pourrait être un champ probable de riposte aux Etats-Unis qui y détiennent des bases dans le nord-est, atour des gisements de pétrole syriens.
Les eaux du Golfe persique, du détroit d’Ormuz et de la mer d’Oman serait aussi un terrain propice de la riposte a cet attentat qui a couté la vie aussi à 8 autres personnes, dont 4 officiers selon un communiqué du CGRI.
Hamed Moussaoui, le professeur universitaire iranien interrogé par al-Jazeera a pour sa part estimé plausible le choix militaire « seul choix vu l’importance de la personnalité assassinée et son symbolisme auprès des Iraniens ».
« Les bases militaires américaines déployées dans la région surtout en Irak, en Afghanistan et aux Emirats pourraient être des cibles possibles pour les forces iraniennes au cas où la décision de riposte est prise », a-t-il expliqué.
D’après lui, les dirigeants iraniens ne voudraient toutefois pas de confrontation militaire directe avec les Etats-Unis.
Lors de son intervention sur la télévision qatarie, son correspondant en Iran a pour sa part rapporté que les dirigeant iraniens détiennent une carte d’une trentaine de cibles américaines militaires présentes dans les eaux du Golfe en plus de près de 200 bases américaines dans les zones terrestres qui entourent leur pays.
Du côté de l’Irak qui a perdu aussi ses hommes dans ce raid américain, c’est la présence des Américains dans ce pays qui compte près de 6 000 militaires qui devrait aussi être contestée. Le Hachd al-Chaabi a commenacé pour sa part à demander au Parlement de réclamer leur départ
Source: Médias