Le Pentagone a prétendu, le jeudi 7 novembre, que les Etats-Unis ne volaient pas le pétrole de la Syrie, même si des renforts militaires américains ont été envoyés dans l’est du pays pour y protéger les champs pétroliers.
« Les Etats-Unis ne tirent aucun bénéfice de tout ceci. Les bénéfices reviennent aux FDS », a indiqué un porte-parole du Pentagone, Jonathan Hoffman, en référence aux Forces démocratiques syriennes.
L’objectif est « d’accorder aux Kurdes de la région, les forces FDS, une source de revenus et la possibilité de monter en puissance dans leur campagne militaire contre Daesh », a-t-il dit au cours d’une conférence de presse.
« Il s’agit donc d’empêcher Daesh d’y avoir accès et aussi de permettre aux Kurdes et aux FDS de contrôler » le pétrole, selon ses allégations.
Après avoir annoncé le 6 octobre le retrait du millier de militaires américains encore déployés dans le nord-est de la Syrie, laissant le champ libre à une opération militaire de la Turquie contre les forces kurdes alliées de Washington, le président américain a annoncé qu’un « petit nombre de soldats » américains resterait en Syrie, « dans les zones où il y a du pétrole ».
Interrogé récemment sur la nature de la mission américaine sur les champs pétroliers syriens, le chef du Pentagone Mark Esper a répondu qu’il s’agissait d’en « interdire l’accès à Daesh et à d’autres acteurs de la région ».
La Russie a protesté contre l’opération américaine. « Ce que Washington fait actuellement – saisir et placer sous contrôle armé les champs de pétrole de l’est de la Syrie – relève tout simplement du banditisme international », a ainsi déclaré le ministère de la Défense à Moscou.
Source: Avec AFP