Le président turc Recep Tayyip Erdogan a salué, le dimanche 27 octobre, la mort du chef du groupe takfiro-wahhabite Daesh Abou Bakr al-Baghdadi, qu’il a qualifiée de « tournant » dans la guerre contre le terrorisme.
« La mort du leader de Daech marque un tournant dans notre lutte conjointe contre le terrorisme », a écrit le président turc sur Twitter. La Turquie « continuera à soutenir les efforts antiterroristes, comme elle l’a fait par le passé ».
Selon le ministère turc de la Défense, il y a eu « des échanges d’information et une coordination entre les autorités militaires des deux pays » avant le raid américain en Syrie.
Un haut responsable turc a également déclaré à l’AFP qu’il y avait eu une « étroite coordination » et que l’armée turque avait « connaissance en amont » du raid américain. Il a refusé de confirmer si la Turquie avait fourni des renseignements pour « faciliter » l’opération.
Les Kurdes craignent des représailles
Entre-temps, un commandant des Forces démocratiques syriennes (FDS) a indiqué que les Kurdes s’attendent à des représailles de Daesh.
« Les cellules dormantes vont venger Baghdadi. Donc on s’attend à tout, y compris des attaques contre les prisons » gérées par les forces kurdes où sont détenus des milliers de takfiristes, a indiqué à l’Agence France-Presse Mazloum Abdi.
Menacé de destitution par les démocrates à l’approche des élections, le président américain Donald Trump a annoncé, le dimanche 27 octobre, la mort du chef de Daesh lors d’une opération militaire américaine dans le nord-ouest de la Syrie.
Source: Agences