Trois cent policiers militaires russes, dont un grand nombre provenant de Tchétchénie, ont atterri en Syrie, suite à l’accord russo-turc sur le retrait des forces kurdes de la zone frontalière du nord du pays.
Près de 300 agents de la police militaire russe sont arrivés dans le nord de la Syrie pour aider au retrait des forces kurdes sur une grande partie de la zone frontalière du pays avec la Turquie, a annoncé vendredi 25 octobre le ministère russe de la Défense.
Une source au sein du ministère a indiqué jeudi à Sputnik que le déploiement de 276 policiers militaires et de 33 véhicules était attendu en Syrie pour accomplir de nouvelles missions.
Le ministère a précisé qu’une unité de Tchétchénie avait été dépêchée sur le sol syrien.
Les patrouilles seront chargées d’assurer la sécurité des civils et le respect de l’ordre public. Elles contribueront par ailleurs au retrait de l’armement kurde sur 30 kilomètres de profondeur à partir de la frontière syro-turque.
«Les militaires arrivés en Syrie sont les mieux préparés, dotés d’une expérience d’opérations similaires et qui ont été formés au Centre de la police militaire de Vladikavkaz», a noté le ministère russe.
Plus de 20 véhicules blindés de type Tigr et Taifun-U seront acheminés vers la base russe de Hmeimim, en Syrie, pour assurer les besoin des militaires.
En vertu de l’accord entre Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan à Sotchi, des garde-frontières syriens ont dû reprendre le contrôle des points de passage dès le 23 octobre.
Puis, à compter du 29 octobre, les Russes et les Turcs devront commencer à patrouiller une bande de 10 kilomètres de profondeur en territoire syrien.
Le retrait des unités kurdes et de leurs équipements de la zone devrait être achevé «dans les 150 heures» qui suivront le mercredi 23 octobre à midi, selon le mémorandum russo-turc.
Source: Sputnik