Les combattants yéménites ont repoussé une opération d’envergure des mercenaires à la solde de la coalition dirigée par l’Arabie saoudite dans le gouvernorat d’Ad Dali.
Des centaines de mercenaires saoudiens ont lancé leur opération depuis l’axe ouest et sud-ouest de la ville de Qa’atabah, au centre du gouvernorat d’Ad Dali, pour occuper la ville d’al-Fakher.
Selon les sources sur le terrain, les forces de l’armée yéménite et d’Ansarallah ont réussi à repousser l’opération saoudienne et à tuer des dizaines de mercenaires, y compris le commandant de cette opération, Massad al-Baadani.
Expliquant qu’un certain nombre de mercenaires de la coalition ont été pris dans une embuscade alors qu’ils fuyaient la région, la source yéménite a affirmé que les mercenaires cherchaient à sécuriser la ville de Qa’atabah depuis l’axe ouest en occupant pleinement la ville d’al-Fakher.
Les forces de la coalition de Riyad avaient l’intention de multiplier la pression sur les combattants yéménites dans la partie sud du district de Damt et au nord d’al-Hucha, mais ils ont échoué, a-elle déclaré.
Les forces de la coalition saoudienne sont bien conscientes que si les combattants yéménites réussissent à progresser sur l’axe al-Fakher, la ville de al-Fakher, et ses banlieues seront libérées rapidement, ce qui leur fait peur.
Avec sa libération, les forces de la coalition saoudienne seront sous pression depuis l’axe sud de Damt, tandis que les combattants yéménites se dirigeront vers les portes ouest et sud des districts d’al-Hussein, Ash Shu’ayb et Ad Dhale’e.
La province méridionale d’Ad Dali est en partie occupée par les forces de la coalition saoudienne.
L’Arabie saoudite et plusieurs de ses alliés régionaux ont lancé une campagne dévastatrice contre le Yémen en mars 2015, dans le but de ramener au pouvoir le gouvernement de l’ancien président Abd Rabbo Mansour Hadi et de réprimer le mouvement Ansarallah.
La guerre a coûté la vie à des dizaines de milliers de personnes au cours des quatre dernières années et demie.
La guerre a également eu de lourdes conséquences sur les infrastructures du pays, détruisant des hôpitaux, des écoles et des usines. L’ONU a déclaré que plus de 24 millions de Yéménites avaient cruellement besoin d’aide humanitaire, dont 10 millions souffrant d’une famine extrême.
Source: PressTV