Le chef de file du parti Yisrael Beteinou a critiqué, le lundi 7 octobre, le Premier ministre Benjamin Netanyahu et a notamment fait savoir que les chances de rentrer dans sa coalition semblaient être quasi nulles, alors que le gouvernement est toujours dans l’impasse politique.
Lieberman a déclaré qu’il ne ferait pas de compromis sur les questions de religion et d’État, pour lesquelles il avait exigé de vastes réformes. Interrogé sur le fait qu’il puisse assouplir ses exigences si on lui proposait une rotation au poste de Premier ministre, Lieberman a répondu qu’il leur dirait « d’aller en enfer ».
« Malheureusement, Bibi ne comprend pas les concepts d’amitié ou de loyauté », a déclaré Lieberman au journal Ma’ariv.
Il a par ailleurs déploré le fait que lorsque quelqu’un est en désaccord avec Netanyahu, cette personne devient alors automatiquement son ennemi.
« Quand vous vous opposez à Netanayhu, vous êtes tout de suite accusé de haïr le Premier ministre, d’être de gauche ou d’essayer de le renverser », a-t-il déclaré.
Samedi soir, Avigdor Lieberman avait appelé Netanyahu et son rival, le numéro un de Bleu Blanc, Benny Gantz à « mettre leur égo de côté » et à « arrêter de jouer » alors que les négociations pour former un gouvernement n’ont pas encore abouties, deux semaines après les législatives.
« Nous sommes aujourd’hui à un véritable tournant politique. Les résultats de l’élection conduisent à une conclusion unique: la population veut un gouvernement d’union nationale, » avait-il affirmé.
Source: Médias israéliens