L’élue d’Hawaï à la Chambre des représentants, Tulsi Gabbard, a accusé Washington d’avoir violé la loi et soutenu « directement et indirectement, par des fonds, des armements et des renseignements, les alliés et les partenaires des groupes terroristes, dont al-Qaïda et Daech, en vue de renverser le gouvernement syrien ».
Membre du parti démocrate au Congrès américain et cherchant à faire pression sur le gouvernement US pour qu’il cesse d’armer les groupes extrémistes en Syrie, elle a remis un plan au Congrès.
La loi dite « Stop Arming Terrorists Act » empêche l’administration américaine de dépenser de l’argent pour soutenir directement ou indirectement les groupes terroristes tels que Daech et al-Qaïda.
Le site web Antiwar.com a rapporté jeudi que ce plan faisait allusion particulièrement à Daech, à al-Qaïda et à Fatah al-Cham, interdisant tout soutien à ces groupes et à leurs alliés.
Prenant la parole à la Chambre des représentants, Tulsi Gabbard a présenté ce plan, sans manquer d’accuser le gouvernement américain d’avoir transgressé ses propres lois sous prétexte d’un changement de régime en Syrie.
« En vertu des lois américaines, il est interdit, à vous, à moi ou à tout autre Américain de fournir toute sorte d’aide à al-Qaïda, à Daech ou à d’autres groupes terroristes. Et si nous violons la loi, nous serons emprisonnés ; ce alors que le gouvernement américain transgresse la loi depuis des années et soutient directement ou indirectement les alliés des groupes terroristes dans le dessein de renverser le gouvernement syrien », a-t-elle précisé.
L’administration américaine prétend soutenir les groupes rebelles « modérés » en Syrie, mais il y a de nombreux documents qui montrent que ces aides sont remises en réalité aux groupes terroristes opposés au gouvernement de Bachar al-Assad.
PressTV