Plus de 100 drones ont été détruits par la défense antiaérienne ou neutralisés par des moyens de défense électronique lors de tentatives d’attaques terroristes contre la base aérienne russe Hmeïmim en Syrie.
Cela a été annoncé le vendredi 27 septembre aux journalistes par le porte-parole du ministère de la défense, le général de division Igor Konachenkov.
« Les terroristes tentent de percer le système de défense aérienne de la base aérienne de Hmeïmim. En ce qui concerne les chiffres, 118 drones de groupes terroristes ont été détruits en deux ans, dont 58 drones depuis le 1er janvier de cette année », a déclaré M. Konachenkov.
Selon lui, l’immense majorité provenait de la zone de sécurité d’Idlib, en particulier de la zone des villes d’Al-Latamna, Khan Cheikhoun et autres.
« En outre, ces derniers temps, nos missiles antiaériens de défense aérienne – « Pantsir-C1 », « Tor-M2″ – ont également détruit les tentatives des terroristes de frapper la base avec des roquettes. Depuis le 1er janvier 2019, ont été détruites 27 roquettes de groupes terroristes. Elles ont été lancées principalement à partir de la zone de sécurité d’Idlib », a précisé le général.
I. konashenkov a noté que « ces 27 roquettes ont été détruites par 31 systèmes de missiles « Pantsir-C1 » et « Tor-M2 ». « C’est – à – dire que l’efficacité de la riposte est proche du sans-faute : une cible égal un missile », a-t-il souligné.
Le porte – parole du département militaire a déclaré que le 11 août, une nouvelle tentative de raid massif d’avions sans pilote a été faite, dans laquelle six drones ont été impliqués, dont cinq étaient armés et un drone de contrôle.
« C’est-à-dire qu’aux cinq éléments d’attaque étaient suspendus des explosifs, avec des écrous et des morceaux de ferraillages pour bêton armé pour obtenir une plus grande force de frappe. Un avion peut prendre jusqu’à 10 engins explosifs qui sont fixés sur les ailes », a ajouté Igor Konachenkov.
Il a ajouté que la dernière attaque sur Hmeïmim a eu lieu le 3 septembre.
« Deux drones ont participé à ce raid. Et ils sont venus à la base aérienne depuis différentes provenances. Ce qui est caractéristique, c’est que l’une de ces provenances est la mer Méditerranée. C’est-à – dire qu’apparemment, le drone aurait été lancé à partir d’un navire », a indiqué le général.
Il n’a pas exclu qu’une accalmie temporaire puisse être due à la libération de Khan Cheïkhoune et d’El-Latamna dans la zone de désescalade d’Idlib, où des ateliers d’assemblage de drones et des sites de lancement ont été découverts et présentés à des journalistes étrangers.
Source: Lae monde russe