Bahreïn et les Emirats arabes unis ont critiqué, dans la nuit de dimanche à lundi 2 septembre, la riposte menée quelques heures plus tôt par le Hezbollah dans le nord des territoires occupés, accusant notamment l’Etat libanais de passivité face aux agissements de la Résistance islamique (branche armée du Hezbollah).
« L’agression d’un Etat contre un autre est interdite par le droit international », a écrit sur Twitter le ministre bahreïni des Affaires étrangères, Khaled ben Ahmed al-Khalifa.
Il a accusé l’Etat libanais de suivre tel un « spectateur les batailles qui se déroulent à ses frontières et qui exposent son peuple au danger ».
L’Etat libanais fait ainsi preuve d’un « grand relâchement face à ses responsabilités », a-t-il encore dit.
D’autre part, le ministère a appelé les citoyens bahreïnis à quitter le Liban « immédiatement », a rapporté l’agence officielle BNA.
De son côté, le ministre d’Etat émirati aux Affaires étrangères, Anwar Gargash, a lui aussi réagi dans le même sens à propos de la riposte du Hezbollah.
« La décision de faire la guerre, la paix ou la stabilité doit être une décision de l’Etat », a-t-il écrit sur Twitter.
Le Hezbollah libanais avait affirmé en milieu d’après-midi avoir détruit un véhicule militaire de l’armée d’occupation israélienne à proximité de la frontière avec le Liban.
Ce n’est pas la première fois que le ministre bahreïni fait des déclarations soutenant ‘Israël’.
Lundi dernier, il avait accusé Téhéran d’être responsable des tensions dans la région.
« L’Iran est le pays qui nous a apporté la guerre, par l’intermédiaire des Gardiens de la révolution, du Hezbollah au Liban, des (paramilitaires) du Hachd al-Chaabi en Irak, et des Houthis au Yémen », avait écrit le ministre bahreïni sur Twitter.
Il avait alors qualifié les attaques des drones israéliens contre les bases du Hachd Chaabi en Irak d' »acte d’autodéfense » dont « il ne faut pas blâmer les auteurs ».
Source: Avec AFP