L’Égypte aurait mis en garde le Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza, et demandé de ne pas intervenir, sous l’influence iranienne, en cas de guerre entre ‘Israël’ et le Hezbollah, a rapporté, le mardi 27 aout, la chaîne saoudienne AlArabiya.
A en croire cette source, l’Egypte aurait également été « furieuse » après les tirs de roquettes depuis Gaza sur l’entité sioniste ces derniers jours, alors même qu’une délégation du Hamas était au Caire.
D’après la chaîne, la république égyptienne aurait par ailleurs menacé de retirer sa participation à la médiation vers une accalmie entre Gaza et l’entité sioniste si les tirs de roquettes se poursuivaient.
Pourquoi l’opération militaire contre Gaza a été reportée
Pourtant, le régime israélien qui se préparait depuis des mois, en organisant des exercices militaires pour une attaque de grande envergure contre la Résistance, vient de déclarer qu’une opération contre la bande de Gaza serait une solution de dernier recours.
Les propos des dirigeants sionistes ainsi que le ton adopté par les médias israéliens montrent que Tel-Aviv préférerait éviter une escalade des tensions à Gaza. La question est de savoir pourquoi Israël, qui se préparait jusqu’à la semaine dernière pour une opération à grande échelle contre la résistance palestinienne, déclare désormais qu’une opération militaire serait une solution de dernier recours pour Israël ?
Les observateurs estiment que le discours, du dimanche 25 août, du Secrétaire général du Hezbollah, lors duquel il a menacé directement Israël, est la principale raison de la marche arrière de Tel-Aviv.
De leur côté, des responsables du Hamas ont affirmé que les relations avec l’Iran ne se faisaient pas au détriment des relations avec le Caire et les États arabes, a indiqué la chaîne.
Un haut responsable du Hamas, Souheil al-Hindi, a démenti les informations rapportées par AlArabiya et attribué les menaces à ‘Israël’.
Gaza: trois policiers tués dans des attaques à la bombe
Toujours à Gaza, Deux attentats à la bombe ont tué trois policiers dans la nuit de mardi à mercredi 28 aout, a indiqué le ministère de l’Intérieur de l’enclave palestinienne.
Les autorités à Gaza évoquaient plus tôt dans la nuit des « explosions », mais qualifiaient mercredi ces événements « d’attentats à la bombe » tout en faisant passer le bilan de deux à trois morts, en plus de trois blessés.
Le ministère de l’intérieur a souligné que « les auteurs de ce crime n’échapperont pas au châtiment ». Et d’indiquer : « l’occupation sioniste et ses agents travaillent jour et nuit et utilisent diverses méthodes afin de frapper la sécurité et la stabilité à Gaza…Les forces de sécurité ont déjà avorté plusieurs de leurs plans maléfiques ».
En réaction, le Jihad islamique palestinien a condamné « les tentatives hypocrites visant à frapper le front intérieur dans le but de servir les agendas sionistes ».
Sources: Paltoday + médias israéliens + AFP + PressTV