Le quotidien américain The Hill, publié par le Congrès, a fait paraître, le vendredi 19 juillet, un article avec pour titre « L’Iran devient une superpuissance de drones ».
« L’Iran construit discrètement un arsenal de drones de fabrication locale qu’il exporte vers ses alliés dans la région et qu’il teste contre des ennemis en Irak, en Israël et en Arabie saoudite ».
Évoquant l’utilisation des drones par l’Iran pour attaquer le 10 juillet des éléments terroristes dans le nord de l’Irak, le site américain a indiqué que l’Iran avait présenté en janvier une série de nouveaux drones.
« Parmi ceux-ci figuraient son drone furtif Shahed-171, équipé de missiles téléguidés de précision, et son drone Kaman-12, qui pourrait parcourir 200 km de distance. Certains drones iraniens ont été fabriqués sur le modèle de drones américains à l’aide de l’ingénierie inverse. L’Iranien Saegheh et le Shahed-171 sont des copies du Sentinel RQ-170 que l’Iran a capturé en 2011. Le Shahed-129 est similaire au Predator américain MQ-1. Non seulement l’Iran a prouvé qu’il pouvait utiliser ses drones, mais en plus il a montré qu’il pouvait abattre des drones américains. L’Iran veut se vanter de ses drones, chez lui aussi bien qu’à l’étranger, pour montrer qu’il peut contourner les sanctions imposées par les États-Unis et continuer à développer cette capacité militaire. C’est pourquoi, de janvier à juillet, l’Iran a procédé à des exercices de drones et déclaré même surveiller les mouvements d’un porte-avions américain. Le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) est le fer de lance de ces récents efforts de drones ».
Source: PressTV