Les forces occidentales basées à Djibouti ont l’impression que le président djiboutien Omar Guelleh, qui d’un côté travaille avec les Occidentaux, travaillerait aussi en catimini avec l’axe Iran-Chine.
La dernière histoire sur des navires iraniens qui auraient accosté à Djibouti, mais que le gouvernement djiboutien a démentie, fut pour les Américains la goutte de trop aux différentes entorses que Guelleh fait à certaines clauses des accords conclus avec les Occidentaux.
Cette coopération que l’Occident appréhende serait prise au sérieux par les États-Unis, et ils essayent par tous les moyens de mettre en place un plan pour que cela ne se produise pas. En effet, dans la conjoncture actuelle, suite à l’escalade des tensions entre l’Iran et les États-Unis, une coopération sino-iranienne pourrait anéantir les plans US concernant la région du Moyen-Orient, mais aussi pour la Corne de l’Afrique.
Pour le moment, les États-Unis sont très présents dans cette région, et la mise à la porte de la société émiratie DP World par le gouvernement djiboutien a permis à la Chine de venir s’installer aussi bien économiquement que militairement à Djibouti. Ce qui n’a plu ni à la France ni aux États-Unis. D’ailleurs, le gouvernement américain a forcé Djibouti à mettre en place une loi empêchant les avions chinois de survoler la zone où est située la base militaire américaine.
Concernant la rencontre entre M. David L. Norquist, et le ministre de la Défense de Djibouti, Hassan Omar Mohamed, au Pentagone à Washington, aucune autre information n’a été relayée concernant les détails de cette rencontre. Mais une chose est sûre, c’est que beaucoup de pays commencent à remettre largement en question la fiabilité des États-Unis concernant leurs politiques étrangères. Ce qui pousse de plus en plus de pays à s’allier contre cette politique unilatéraliste américaine qui empêche les régions du Moyen-Orient et de l’Afrique de vivre en paix et d’une manière indépendante.
Source: Avec Press Tv