L’armée d’occupation israélienne a ordonné l’ouverture de tous les refuges situés aux alentours de la bande de Gaza, après le tir d’une roquette palestinienne contre la colonie de Sdérot.
Selon les médias israéliens, une roquette avait été tirée, le jeudi 13 juin, à partir de la bande de Gaza contre Sdérot a touché un bâtiment sans pour autant faire de victime.
L’armée israélienne a déclaré jeudi que des sirènes d’alerte avaient retenti dans le sud de la Palestine occupé en prétendant que le Dôme de fer avait détruit cette roquette.
La chaîne 13 israélienne a déclaré que l’armée du régime réagira de manière plus forte que la nuit dernière aux attaques palestiniennes en affirmant être désormais au seuil d’une nouvelle escalade des tensions.
Avigdor Liebermann, l’ex-ministre des affaires militaires du régime israélien et président du parti « Israel Beytenou », a déclaré à ce sujet qu’il faut « enterrer ceux qui recherchent un cessez-le-feu dans la bande de Gaza ».
Alon David, chef de la colonie de Sdérot, a déclaré que « cette mauvaise situation » ne pourrait pas durer et qu’une opération militaire était nécessaire pour éteindre la colère d’Israël.
Il est à noter que cette frappe au missile a eu lieu à la suite de l’attaque des chasseurs israéliens contre une zone agricole dans une région située à l’est de la ville de Rafah au sud de Gaza.
Plus tôt, les sources médiatiques avaient rapporté qu’un certain nombre de colons vivant aux alentours de la frontière avec gaza avaient quitté la région pour des raisons sécuritaires.
La nouvelle vague de conflits entre les groupes de résistance palestiniens et le régime israélien a débuté le 6 mai 2019 avec une attaque de chasseurs israéliens sur la bande de Gaza qui a tout de même donné lieu à une importante riposte de la part de la Résistance palestinienne.
Les missiles de la Résistance, tirés en représailles aux attaques incessantes de Tel-Aviv contre Gaza, ont fait quatre morts et 41 blessés, côté israélien.
Gaza est sous le siège du régime israélien, depuis 2007, ce qui a provoqué la pauvreté et le chômage en baissant considérablement le niveau de vie des Gazaouïs.
Quelque 1 800 000 Palestiniens habitent dans la bande de Gaza, la plus grande prison à ciel ouvert du monde, privés de leurs droits fondamentaux tels celui de se déplacer, de bénéficier d’un métier, d’une éducation adéquate, etc…
Source: Avec PressTV