Pékin a rejeté lundi la proposition de discuter avec les États-Unis et avec la Russie d’un nouvel accord limitant les armes nucléaires.
Cité par Reuters le lundi 6 mai, le président américain, Donald Trump, a déclaré avoir discuté avec son homologue russe Vladimir Poutine, de la possibilité d’un nouvel accord entre les trois plus grandes puissances nucléaires au monde.
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shuang, vient quant à lui d’annoncer que les forces nucléaires du pays sont au « niveau le plus bas » des besoins du pays en matière de sécurité nationale et qu’elles ne pourraient être comparées à celles des États-Unis ou de la Russie.
Le Washington Post a pourtant écrit que Trump a ordonné à son administration de faire pression sur Pékin et sur Moscou pour arriver à de nouveaux traités sur le contrôle des armements.
« Pékin s’oppose à ce que tous les pays discutent de la question du contrôle d’armements avec la Chine et ne participera à aucune négociation trilatérale sur un accord de désarmement nucléaire », a en effet déclaré Geng lors d’une conférence de presse quotidienne.
« La Chine a toujours préconisé l’interdiction complète et la destruction en profondeur des armes nucléaires », a-t-il ajouté.
« La Chine estime que les pays dotés des plus grands arsenaux nucléaires ont une responsabilité particulière en matière de désarmement nucléaire et qu’ils devraient continuer à réduire encore leurs armes nucléaires de manière vérifiable et irréversible, créant ainsi les conditions pour la participation d’autres pays », a fait remarquer Geng.
Signé le 8 avril 2010, le nouveau traité russo-américain de désarmement nucléaire nommé START, est le seul pacte de maîtrise des armements entre les États-Unis et la Russie. Le traité expire en février 2021, mais peut être prolongé de cinq ans si les deux parties parviennent à un accord.
Source: PressTV