Dans le bilan que le journal allemand Die Welt a dressé pour scruter les conséquences « du terrorisme islamiste », un constat amer s’en dégage : il est autophage. Ce sont les musulmans qui en sont les premières victimes.
Depuis les attaques contre les tours jumelles du World Trade Center à New York survenues, « le terrorisme islamiste » a perpétré 31.221 attaques terroristes qui ont fait 146.811 victimes à travers le monde, liste le journal allemand Die Welt. Sur ces attaques, plus de 3.071 ont chacun fait plus de 12 morts.
Et c’est le monde islamique, au Moyen Orient, en Asie et en Afrique qui figure en tête des régions qu’il a ciblées. Entre les attaques du 11 septembre et le carnage au Sri Lanka, la semaine passée, toute une multitude d’attentats meurtriers survenus en Afghanistan, en Irak, au Nigeria, en Somalie, en Syrie, au Liban, en Egypte, et dans bien d’autres pays.
Alors que l’Europe vient de très loin au second plan, quoique la médiatisation de ses attentats y soit plus forte : à Madrid, Londres, Paris, Bruxelles, Barcelone.
Curieusement, les Etats-Unis semblent les plus épargnés par ce terrorisme…
Et naturellement ce sont aussi les musulmans qui en sont les premières victimes. Sur un total de 95.934 personnes, la majorité des tués était des musulmans, rapporte Die Welt.
Ce terrorisme islamiste dans sa majeure partie appartient à une école qui s’est fait remarquer dès ses débuts par une violence intrinsèque à son expansion: celle du wahhabisme, la religion d’état en Arabie saoudite. Allié des Saoud, il a légitimé leurs conquêtes sanguinaires en péninsule arabique et dans les environs, lors de la fondation du royaume au 18ème et 19ème siècle. Ironie de l’histoire, ce régime est un allié fidèle de l’Occident. Et c’est grâce à lui qu’il doit sa survie. Le président américain Donald Trump ne cesse de le répéter.
Source: Avec Sputnik