La Russie a affirmé que l’attaque contre un hôpital militaire russe qui a coûté la vie de deux médecins russes lundi à Alep était planifiée.
« Cette action a été planifiée par ceux qui, sous la tutelle de leurs sponsors étrangers, cherchent à conserver leurs positions à Alep», a affirmé aujourd’hui le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à l’issue des négociations avec le secrétaire général du Conseil de l’Europe, Thorbjørn Jagland.
Deux médecins de l’armée russe ont été tués lundi par la chute directe d’un obus sur le service d’accueil de l’hôpital. Un infirmier ainsi que de nombreux civils syriens venus pour voir les médecins ont été blessés.
Le Kremlin a de son côté souligné que les terroristes avaient les coordonnées de l’hôpital bombardé à Alep.
« Il y a bien entendu eu un bombardement, la cible avait été déterminée. Cela montre que les combattants qui l’ont effectué possédaient des coordonnées », a indiqué le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.
Selon le ministère russe de la Défense, la responsabilité de cette attaque incombe aux Etats-Unis, à la Grande-Bretagne et à la France du fait de leur soutien à l’opposition syrienne.
Moscou a egalement critique la position du CICR qui a attribué la responsabilité de la mort des médecins à toutes les parties impliquées dans le conflit syrien.
« Nous comptions sur le respect du CICR envers nos médecins à Alep et sur une condamnation des démarches des combattants de la dénommée opposition. Pourtant, nous avons entendu des commentaires cyniques qui ne sont pas dignes du statut du Comité et témoignent plutôt de son indifférence à l’égard du meurtre de médecins russes à Alep », a déclaré le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov.
Avec Sputnik